Réussir sa reconversion professionnelle à 40 ans : idées reçues et solutions
Changer de carrière à 40 ans peut sembler intimidant, mais c’est aussi une opportunité unique de donner un nouvel élan à sa vie professionnelle. Que ce soit par envie d’épanouissement, par nécessité ou par passion, la reconversion est un projet qui mérite réflexion et préparation. Pourtant, de nombreuses idées reçues freinent encore les femmes dans cette démarche. Voici comment surmonter ces croyances limitantes et construire un projet solide.
Idée reçue n°1 : "À 40 ans, il est trop tard pour changer de carrière"
✅ La réalité : Il n’y a pas d’âge pour se réinventer
De plus en plus de personnes entament une reconversion à 40 ans, 50 ans et même au-delà. L’expérience acquise tout au long de votre carrière est un véritable atout et peut être valorisée dans un nouveau domaine. De nombreux secteurs recherchent des profils expérimentés, et il existe aujourd’hui des formations adaptées aux personnes en transition professionnelle.
🔍 Solution :
Faites le point sur vos compétences transférables (soft skills, savoir-faire technique, gestion d’équipe, etc.).
Renseignez-vous sur les secteurs qui recrutent et sur les formations disponibles.
Inspirez-vous de parcours de femmes qui ont osé changer de voie.
Idée reçue n°2 : "Je ne sais pas par où commencer"
✅ La réalité : Une reconversion réussie repose sur une démarche structurée
Il est normal de se sentir perdu au début. Mais comme tout projet, une reconversion professionnelle suit plusieurs étapes clés : réflexion, étude de marché, formation, test du projet et mise en œuvre.
🔍 Solution :
Faire un bilan professionnel et personnel : Identifiez ce qui vous motive et ce que vous ne voulez plus.
Explorer les opportunités : Discutez avec des personnes du métier qui vous intéresse.
Établir un plan d’action : Fixez-vous des objectifs et des échéances pour avancer concrètement.
Idée reçue n°3 : "Je ne vais pas trouver d’emploi après ma reconversion"
✅ La réalité : Les compétences évoluent, et les employeurs valorisent les profils atypiques
Beaucoup d’entreprises privilégient aujourd’hui les profils qui savent s’adapter et apprendre. De plus, l’entrepreneuriat et le freelancing offrent des alternatives pour créer sa propre opportunité d’emploi.
🔍 Solution :
Faites valoir votre motivation et votre parcours dans votre CV et vos entretiens.
Optez pour une formation certifiante ou diplômante pour rassurer les employeurs.
Envisagez l’entrepreneuriat si vous souhaitez être votre propre patron.
Idée reçue n°4 : "Je n’ai pas les moyens financiers pour me reconvertir"
✅ La réalité : De nombreuses aides existent pour financer une formation
Se former ou changer de métier peut représenter un coût, mais des dispositifs de financement sont disponibles : CPF (Compte Personnel de Formation), Pôle emploi, OPCO, aides régionales, VAE (Validation des Acquis de l’Expérience).
🔍 Solution :
Consultez votre solde CPF et regardez les formations éligibles.
Renseignez-vous sur les aides à la formation pour les demandeurs d’emploi.
Envisagez une transition progressive (cumul emploi-formation, temps partiel).
Idée reçue n°5 : "Je vais être seule dans cette démarche"
✅ La réalité : Un bon réseau et un accompagnement font toute la différence
La reconversion est une aventure qui peut être facilitée par un bon entourage : mentors, réseaux professionnels, groupes de soutien.
🔍 Solution :
Rejoignez des associations et des réseaux de femmes en reconversion.
Participez à des événements professionnels et à des salons dédiés.
Faites appel à un coach en reconversion ou un conseiller Pôle emploi.
Idée reçue n°6 : "Je n’ai pas assez confiance en moi pour me lancer"
✅ La réalité : La confiance se construit en avançant étape par étape
La peur de l’échec est normale, mais elle ne doit pas être un frein. Plus vous avancez dans votre projet, plus vous gagnez en assurance.
🔍 Solution :
Divisez votre projet en petites étapes atteignables.
Célébrez chaque avancée pour booster votre motivation.
Acceptez que le changement prenne du temps et soyez indulgente avec vous-même.
Conclusion : Osez franchir le cap de la reconversion !
Changer de métier à 40 ans est un défi, mais c’est surtout une formidable opportunité de donner du sens à sa carrière et de s’épanouir professionnellement. Si vous souhaitez échanger avec des experts et obtenir des conseils personnalisés, ne manquez pas le Salon Profession’L à Bordeaux, qui aura lieu les 27 et 28 mars à l’Hôtel de Ville. Un événement incontournable pour rencontrer des professionnels, découvrir des formations et avancer concrètement dans votre projet de reconversion.
Reconversion : Devenir aide-soignant(e) à tout âge
Que vous ayez 30, 40 ou 50 ans, l'idée de devenir aide-soignante vous trotte dans la tête ? C'est normal d'être à la fois emballée et un peu effrayée ! Après tout, c'est un sacré virage.
Mais imaginez un peu : vous pourriez bientôt vous lever chaque matin avec la mission de prendre soin des autres, d'apporter du réconfort et un sourire à ceux qui en ont le plus besoin. C'est ça, être aide-soignante. C'est dur parfois, mais tellement gratifiant.
Pas besoin d'avoir fait médecine pendant 10 ans pour y arriver. Que vous soyez ancien(ne) comptable, vendeur(se) ou même boulanger(ère), vos expériences de vie seront précieuses. La patience apprise avec les clients difficiles, l'organisation acquise dans votre ancien boulot, tout ça va vous servir !
Dans cet article, on va vous guider pas à pas. Comment se former ? Quelles sont les qualités nécessaires ? Et surtout, comment faire de ce rêve une réalité, quel que soit votre âge ? On a rassemblé toutes les infos pour vous aider à sauter le pas.
Pourquoi devenir aide-soignante ? Bien plus qu'un simple job !
Nous manquons d'aides soignants
Vous savez ce qu'on dit : "Choisissez un travail que vous aimez et vous n'aurez pas à travailler un seul jour de votre vie." Eh bien, devenir aide-soignant, c'est un peu ça ! D'abord, parlons concret : le boulot, il y en a ! Avec nos papis et mamies qui vivent de plus en plus longtemps (merci la médecine !), on a besoin de héros du quotidien pour prendre soin d'eux. Les chiffres ne mentent pas : selon la DREES, d'ici 2030, il faudrait former 25% d'aide-soignants en plus chaque année pour répondre aux besoins. Autant dire que vous n'aurez pas de mal à trouver du travail !
Mais où pourriez-vous travailler ? Les possibilités sont vastes :
Dans les hôpitaux, auprès d'enfants, d'adultes ou de personnes âgées ;
En maternité, pour aider les jeunes mamans et leurs nouveau-nés ;
Dans des services de réanimation ou d'urgences, pour des soins intensifs ;
En psychiatrie, pour accompagner des patients avec des troubles mentaux ;
Dans des centres de rééducation, pour aider à la récupération après un accident ;
Auprès d'enfants handicapés dans des instituts spécialisés ;
En chirurgie, pour préparer et suivre les patients avant et après les opérations.
Satisfaction personnelle et impact positif
Le quotidien d'un aide-soignant est une mosaïque d'expériences uniques. Un matin, vous pourriez vous retrouver en pédiatrie, à rassurer un enfant anxieux avant une intervention. L'après-midi, vous assisteriez peut-être l'équipe des urgences, participant à la prise en charge rapide et efficace d'un accidenté de la route. Chaque interaction est une opportunité d'apprendre et de grandir.
Soyons honnêtes : certains jours seront éprouvants. Vous ferez face à la souffrance, parfois à la mort. Les horaires peuvent être exigeants, avec des gardes de nuit et des week-ends travaillés. Mais ces défis sont contrebalancés par des moments de pure joie : le sourire d'un patient qui retrouve son autonomie, la reconnaissance d'une famille pour vos soins attentionnés, ou simplement la certitude d'avoir fait de votre mieux dans des circonstances difficiles. Ces instants vous rappellent pourquoi vous avez choisi ce métier et vous motivent à continuer, jour après jour.
Compétences et qualités requises pour devenir aide-soignante
L'art de l'écoute et de la compassion
Être aide-soignant, c'est avant tout savoir écouter et comprendre. Imaginez-vous face à un patient anxieux avant une opération. Votre capacité à le rassurer par votre présence calme et votre écoute attentive peut faire toute la différence. L'empathie n'est pas juste un mot à la mode, c'est un outil puissant qui vous permet de vous connecter avec vos patients, de décoder leurs besoins non exprimés et d'adapter vos soins en conséquence.
Le sens de l'équipe : votre meilleur atout
Dans le monde de la santé, personne n'est une île. Un jour, vous travaillerez main dans la main avec une infirmière pour un changement de pansement complexe. Le lendemain, vous participerez à une réunion d'équipe pour discuter du plan de soins d'un patient. Votre habileté à communiquer clairement, à partager les informations cruciales et à collaborer efficacement peut littéralement sauver des vies. C'est comme être un joueur clé dans une équipe de foot : chacun a son rôle, mais c'est ensemble qu'on gagne le match !
Résilience et adaptabilité : vos boucliers au quotidien
On ne va pas se mentir, être aide-soignant, ce n'est pas toujours rose. Il y aura des jours où vous serez sur vos pieds pendant des heures, à gérer des situations stressantes ou émotionnellement chargées. C'est là que votre résilience entre en jeu. C'est cette capacité à rebondir, à prendre soin de vous-même pour mieux prendre soin des autres. Et l'adaptabilité ? C'est votre super-pouvoir pour jongler entre les besoins variés des patients, les changements de planning de dernière minute, ou l'arrivée de nouvelles technologies dans votre service.
Les étapes pour devenir aide-soignant à tout âge
Parcours de reconversion à 30 ans
Formations disponibles :
Formation initiale : Le Diplôme d'État d'Aide-Soignant (DEAS) en 11 mois à temps plein dans un Institut de Formation d'Aides-Soignants (IFAS).
Formation en alternance : Contrat d'apprentissage ou de professionnalisation, permettant de combiner travail et études sur 12 à 18 mois.
Formation à distance : Certains IFAS proposent des formations partiellement à distance, idéales si vous devez concilier formation et vie de famille.
VAE (Validation des Acquis de l'Expérience) : Si vous avez déjà une expérience dans le domaine de la santé ou du social.
Options de financement :
Compte Personnel de Formation (CPF) : Utilisez les droits accumulés pendant vos années de travail.
Projet de Transition Professionnelle (PTP) : Anciennement CIF, il permet de financer une formation longue pour changer de métier.
Aide individuelle à la formation (AIF) de Pôle Emploi : Si vous êtes demandeur d'emploi.
Contrat de professionnalisation ou d'apprentissage : Votre formation est financée par l'employeur et vous êtes rémunéré.
Financement régional : Certaines régions proposent des aides spécifiques pour les formations d'aide-soignant.
OPCO (Opérateurs de Compétences) : Si vous êtes salarié, votre entreprise peut solliciter l'OPCO pour financer votre formation.
Conseils pratiques :
Commencez par contacter un conseiller en évolution professionnelle (gratuit) pour faire le point sur votre projet et renseignez-vous auprès des IFAS de votre région sur leurs modalités d'admission et de formation.
Parcours de reconversion à 40 ans
Formations disponibles :
Formation classique DEAS : Toujours accessible, en 11 mois à temps plein.
Formation en alternance : Contrats de professionnalisation adaptés aux adultes en reconversion.
VAE (Validation des Acquis de l'Expérience) : Particulièrement intéressante à 40 ans, avec potentiellement plus d'expérience à valoriser.
Formations modulaires : Certains IFAS proposent des parcours personnalisés, permettant d'étaler la formation sur une plus longue période.
Options de financement :
CPF (Compte Personnel de Formation) : À 40 ans, votre compte est probablement bien alimenté.
Projet de Transition Professionnelle (PTP) : Idéal pour les salariés souhaitant se reconvertir. Il permet de maintenir une partie du salaire pendant la formation.
Plan de développement des compétences de l'entreprise : Si votre employeur soutient votre projet.
Aide individuelle à la formation (AIF) de Pôle Emploi : Pour les demandeurs d'emploi.
Financement régional : Certaines régions ont des programmes spécifiques pour les reconversions après 40 ans.
OPCO : Peuvent financer tout ou partie de la formation, notamment dans le cadre d'une reconversion.
Avantages spécifiques à 40 ans :
Expérience professionnelle valorisable : Vos compétences transversales (gestion du stress, travail en équipe) sont des atouts.
Accès à des aides spécifiques : Certains dispositifs ciblent les personnes en milieu de carrière.
Possibilité de négocier avec l'employeur actuel : Par exemple, un congé de formation ou un aménagement du temps de travail.
Conseils pratiques :
Faites un bilan de compétences : Il peut être financé par votre CPF et vous aidera à valoriser votre expérience.
Explorez la VAE : Même si vous n'avez pas travaillé dans le secteur médical, certaines expériences peuvent être pertinentes.
Parcours de reconversion à 50 ans
Formations disponibles :
Formation classique DEAS : Toujours accessible, sans limite d'âge.
VAE (Validation des Acquis de l'Expérience) : Particulièrement avantageuse à 50 ans, avec une riche expérience professionnelle et personnelle à valoriser.
Formations adaptées : Certains IFAS proposent des parcours aménagés pour les seniors en reconversion pour devenir aide soignant.
Formation à distance partielle : Pour plus de flexibilité si vous avez d'autres obligations.
Options de financement :
CPF (Compte Personnel de Formation) : À 50 ans, votre compte peut être substantiel.
Projet de Transition Professionnelle (PTP) : Idéal pour les salariés en reconversion pour devenir aide-soignante.
Aides spécifiques aux seniors : Certaines régions ou Pôle Emploi ont des dispositifs dédiés aux plus de 50 ans.
OPCO : Peuvent financer la formation, notamment dans le cadre d'une reconversion.
Financement régional : Certaines régions ont des programmes ciblés pour les reconversions après 50 ans.
Avantages spécifiques à 50 ans :
Expérience de vie valorisable : Vos compétences relationnelles et votre maturité sont des atouts précieux.
Priorité dans certains dispositifs : Certains financements priorisent les seniors en reconversion pour devenir aide-soignante.
Possibilité de cumul emploi-retraite : Si vous êtes proche de la retraite, vous pouvez envisager cette option.
Conseils pratiques :
Misez sur la VAE : C'est souvent la voie la plus adaptée à 50 ans, valorisant toute votre expérience.
Explorez les formations courtes : Certaines formations complémentaires peuvent compléter vos acquis.
Contactez un conseiller spécialisé : Certains conseillers se spécialisent dans l'accompagnement des seniors.
Pensez aux associations : Certaines associations d'aide à l'emploi des seniors peuvent vous accompagner.
Quel salaire espérer après sa reconversion pour devenir aide-soignante ?
Le salaire de base minimum au départ
En tant que nouvel(le) aide-soignant(e), votre salaire de base se situera autour de 1 600 € à 1 700 € brut mensuel. C'est le point de départ, quel que soit votre âge. Mais ne vous découragez pas, votre expérience professionnelle antérieure pourrait jouer en votre faveur !
Évolution et primes
Après 2-3 ans, vous pourriez atteindre 1 750 € à 1 850 € brut mensuel. Votre maturité et votre expérience de vie sont de vrais atouts !
N'oubliez pas les primes ! Elles peuvent sérieusement booster votre salaire :
Prime de service : environ 120 € à 130 € brut/mois Indemnité de sujétion spéciale : 160 € à 170 € brut/mois Primes pour travail de nuit, week-ends et jours fériés : jusqu'à 200 € brut/mois selon vos horaires
Salaire total
En combinant tout ça, une aide-soignant(e) avec quelques années d'expérience peut espérer entre 1 900 € et 2 200 € brut mensuel. Net, ça se traduit par 1 500 € à 1 700 € dans votre poche chaque mois.
Domaines les mieux rémunérés
Bloc opératoire : Les aide-soignants spécialisés en bloc opératoire (IBODE) peuvent gagner jusqu'à 2 500 € brut mensuel.
Réanimation : Comme aux urgences, une prime de risque s'applique souvent, pouvant augmenter le salaire de 150 € à 200 € brut par mois.
Psychiatrie : Une prime spécifique existe, d'environ 100 € brut mensuel.
Gériatrie en EHPAD privé : Certains établissements privés offrent des salaires plus attractifs, pouvant aller jusqu'à 2 400 € brut mensuel pour les aide-soignants expérimentés.
Intérim : Les aide-soignants en intérim peuvent gagner 20% à 30% de plus que leurs collègues en poste fixe, mais avec moins de stabilité.
Suisse ou Luxembourg : Pour ceux vivant près des frontières, travailler dans ces pays peut doubler le salaire, mais attention aux coûts de la vie plus élevés.
Le métier de sage-femme est une profession médicale essentielle, centrée sur la santé reproductive et le bien-être des femmes et des nouveau-nés. Les sages-femmes jouent un rôle crucial tout au long de la grossesse, de l'accouchement et des soins postnatals. Leur mission principale est d'accompagner les futures mères, de surveiller la grossesse, d'assister lors des accouchements et de fournir des soins après la naissance.
Envisager une reconversion pour devenir sage-femme en France est une option particulièrement prometteuse. Avec une analyse approfondie et des chiffres vérifiés, il est évident que ce métier offre de nombreuses opportunités pour ceux qui souhaitent se lancer dans une carrière valorisante et stable.
Le métier de sage-femme
Définition
La sage-femme, également appelée maïeuticien pour les hommes exerçant cette profession, est un praticien médical diplômé, ayant suivi une formation spécifique dans le domaine de la maïeutique. Cette formation couvre des aspects variés allant de la physiologie de la grossesse et de l'accouchement à la prise en charge des complications éventuelles, en passant par les soins postnatals et la santé reproductive en général.
Medicine. Beautiful doctor by the table
Importance et présence tout au long de la vie de la femme
La sage-femme joue un rôle crucial non seulement pendant la grossesse et l'accouchement, mais tout au long de la vie de la femme. Dès l'adolescence, elle peut intervenir pour l'éducation à la santé sexuelle et reproductive, offrant des conseils sur la contraception et la prévention des maladies sexuellement transmissibles. Durant la période de fertilité, elle suit les femmes dans leur désir de grossesse, les accompagne pendant les grossesses et assure un suivi postnatal attentif. En période de ménopause, elle continue à apporter son soutien et ses conseils pour aider à gérer les changements hormonaux et assurer une bonne qualité de vie.
Autonomie et droit de prescription
Les sages-femmes en France bénéficient d'une grande autonomie dans l'exercice de leurs fonctions. Elles ont le droit de prescrire un large éventail de médicaments et d'examens nécessaires au suivi de la grossesse, à la contraception et aux soins postnatals. Elles peuvent également prescrire des dispositifs médicaux, des vaccinations pour la mère et l'enfant, et des rééducations périnéales. Cette autonomie leur permet de prendre en charge de manière complète et indépendante la santé des femmes, améliorant ainsi l'accès aux soins et la qualité de la prise en charge.
Valeur et importance du métier dans le secteur médical
Elles sont les premières interlocutrices des femmes en matière de santé reproductive et maternelle, assurant une continuité des soins et une prise en charge globale. Leur expertise permet de détecter précocement les complications et de prendre des mesures préventives, réduisant ainsi les risques pour la mère et l'enfant. Les sages-femmes contribuent également à la recherche et à l'innovation dans le domaine de la santé périnatale, participant à des programmes de formation et à des initiatives de santé publique. Leur rôle est fondamental pour garantir des accouchements sécurisés, promouvoir la santé maternelle et infantile, et offrir un soutien émotionnel essentiel aux familles.
Les missions de la sage femme
Voici un aperçu des principales missions des sages-femmes :
Préparation à l'accouchement et à la parentalité : Les sages-femmes organisent et animent des séances de préparation à l'accouchement et à la parentalité. Ces sessions permettent aux futurs parents de se préparer physiquement et psychologiquement à l'arrivée de leur enfant. Elles incluent des informations sur le déroulement de l'accouchement, les techniques de relaxation, la gestion de la douleur et les soins à apporter au nouveau-né.
Surveillance et suivi médical de la grossesse : Tout au long de la grossesse, les sages-femmes assurent un suivi médical régulier. Elles réalisent des consultations prénatales pour surveiller la santé de la mère et du fœtus, prescrire et interpréter des examens médicaux (échographies, analyses sanguines, etc.), et donner des conseils sur l'hygiène de vie et la nutrition.
Surveillance du travail et de l'accouchement : Lors de l'accouchement, les sages-femmes surveillent le travail et assistent la parturiente. Elles pratiquent des accouchements normaux, identifient et gèrent les complications éventuelles, et veillent à la sécurité et au bien-être de la mère et du nouveau-né.
Soins post-accouchement à la mère et à l'enfant : Après la naissance, les sages-femmes continuent de suivre la santé de la mère et de l'enfant. Elles offrent des soins postnatals, aident à l'allaitement, surveillent les suites de couches, et fournissent des conseils sur les soins du nourrisson.
Rééducation Périnéo-Sphinctérienne : Les sages-femmes peuvent réaliser des séances de rééducation périnéale pour aider les femmes à retrouver un bon tonus musculaire après l'accouchement, prévenant ainsi les troubles liés à la faiblesse du plancher pelvien.
Suivi gynécologique de prévention : En dehors de la grossesse, les sages-femmes peuvent effectuer des suivis gynécologiques de prévention. Elles réalisent des examens de routine, des frottis cervicaux pour dépister les infections et les anomalies, et assurent un suivi de la santé reproductive des femmes.
Prescription de contraception : Les sages-femmes sont habilitées à prescrire des contraceptifs adaptés aux besoins des patientes, qu'il s'agisse de pilules, de dispositifs intra-utérins (DIU), d'implants, ou de méthodes naturelles.
Échographie obstétricale et gynécologique : Certaines sages-femmes, formées spécifiquement, peuvent pratiquer des échographies obstétricales et gynécologiques pour surveiller le développement du fœtus et détecter des anomalies éventuelles.
Réalisation d’IVG médicamenteuses : Les sages-femmes peuvent également prendre en charge des interruptions volontaires de grossesse (IVG) médicamenteuses, en assurant le suivi médical et psychologique des patientes.
Vaccinations de la femme et du nouveau-né : Les sages-femmes peuvent administrer des vaccins à la femme enceinte, à la mère et au nouveau-né, contribuant ainsi à la prévention des maladies infectieuses.
Prévention des addictions : Les sages-femmes jouent un rôle clé dans la prévention des addictions en informant et en conseillant les femmes enceintes sur les risques liés à la consommation de tabac, d'alcool et de drogues.
Assistance médicale à la procréation : Elles peuvent également intervenir dans le cadre de l'assistance médicale à la procréation (AMP), en participant à la préparation et au suivi des traitements de fertilité.
Soins prescrits en cas de grossesse pathologique : En cas de grossesse pathologique, les sages-femmes assurent une surveillance rapprochée et coordonnent les soins nécessaires en collaboration avec d'autres professionnels de la santé.
Possibilité de pratiquer l'ostéopathie ou l'acupuncture : Certaines sages-femmes, ayant suivi des formations spécifiques, peuvent offrir des soins complémentaires tels que l'ostéopathie ou l'acupuncture pour améliorer le bien-être des patientes et gérer les douleurs.
Compétences et qualités requises pour devenir sage-femme
Connaissances en biologie, anatomie, physiologie, gynécologie obstétrique : La sage-femme doit avoir une solide compréhension de la biologie, de l'anatomie et de la physiologie féminine, ainsi que des principes de la gynécologie obstétrique. Ces connaissances sont fondamentales pour suivre efficacement la grossesse et gérer l'accouchement.
Techniques d’examen clinique, Suivi de Grossesse, Accouchement, Post-Partum : Elle doit maîtriser les techniques d'examen clinique, la surveillance fœtale, les procédures d'accouchement et les soins postnataux. Cette expertise permet d'assurer une prise en charge complète et sécurisée des patientes.
Pratique de gestes techniques : Les sages-femmes doivent être compétentes dans la réalisation de gestes techniques tels que les épisiotomies, les sutures, et l'administration de médicaments, garantissant ainsi des soins appropriés en toutes circonstances.
Connaissance des situations pathologiques : Elles doivent être capables d'identifier et de gérer les complications médicales pouvant survenir pendant la grossesse, l'accouchement et le post-partum, en reconnaissant rapidement les signes de pathologies.
Interprétation des examens médicaux : L'interprétation correcte des examens médicaux tels que les échographies, les analyses sanguines et les tests de diagnostic est essentielle pour suivre l'évolution de la grossesse et prendre les décisions médicales appropriées.
Compétences Transversales (Soft Skills)
Écoute, Empathie, Communication : La capacité à écouter attentivement et à communiquer de manière claire et empathique avec les patientes et leurs familles est cruciale. Cela permet de créer un lien de confiance et de répondre aux besoins émotionnels et psychologiques des femmes.
Création d’un Climat de Confiance : La sage-femme doit être capable de créer un environnement rassurant et de confiance, ce qui est essentiel pour le bien-être des patientes et pour les aider à se sentir à l’aise et en sécurité.
Pédagogie, Patience : Éduquer et conseiller les futures mères et les jeunes parents nécessite de la patience et des compétences pédagogiques. Il est important de pouvoir expliquer clairement les aspects de la grossesse, de l'accouchement et des soins postnataux.
Rigueur, Organisation, Gestion du Stress : La gestion des dossiers médicaux complexes, le respect des protocoles et la capacité à travailler de manière méthodique sont essentiels. De plus, la capacité à gérer le stress et à rester calme sous pression est indispensable, surtout dans les situations d'urgence.
Adaptabilité, Sens des Responsabilités : Les sages-femmes doivent être flexibles et capables de s'adapter à des situations variées et à des environnements de travail différents. Elles doivent également avoir un fort sens des responsabilités pour prendre les décisions appropriées dans des moments cruciaux.
Qualités Humaines
Rassurante, Chaleureuse, Diplomate : Les qualités humaines telles que la chaleur, la diplomatie et la capacité à rassurer les patientes sont essentielles pour établir une relation de confiance et offrir un soutien émotionnel.
Résistance Physique et Psychologique : La profession peut être physiquement et émotionnellement exigeante. Les sages-femmes doivent avoir une bonne endurance physique pour supporter les longues heures de travail et la capacité de gérer les défis psychologiques inhérents au suivi de la grossesse et à l'accouchement.
Où exerce la sage-femme ?
Les sages-femmes peuvent exercer leur profession dans divers environnements, chacun offrant des perspectives et des défis uniques. Leur polyvalence leur permet de s’adapter à différentes structures de soins, contribuant ainsi à une prise en charge complète et personnalisée des patientes.
Cliniques Privées et Hôpitaux : Les cliniques privées et les hôpitaux publics sont les lieux d'exercice traditionnels des sages-femmes. Dans ces établissements, elles travaillent souvent au sein d’équipes pluridisciplinaires, collaborant avec des obstétriciens, des pédiatres, des anesthésistes et d'autres professionnels de santé. Elles y assurent des suivis de grossesse, des accouchements, des soins postnatals et gèrent des situations d'urgence obstétricale.
Exemple : En France, les maternités de niveau I, II et III offrent des soins adaptés selon le risque obstétrical et néonatal, et les sages-femmes y jouent un rôle central.
Centres de PMI et planification familiale : Les sages-femmes peuvent également travailler dans des centres de Protection Maternelle et Infantile (PMI) et des centres de planification familiale. Dans ces structures, elles fournissent des services de prévention et de suivi aux femmes et aux enfants, notamment des consultations prénatales, des conseils en contraception, des suivis postnatals et des vaccinations.
Exemple : Les centres de PMI sont particulièrement actifs dans les régions rurales et les quartiers urbains défavorisés, où ils jouent un rôle essentiel dans l’accès aux soins.
Cabinets médicaux et de gynécologie : Certaines sages-femmes exercent dans des cabinets médicaux ou de gynécologie, souvent en partenariat avec d'autres praticiens. Elles y effectuent des suivis de grossesse, des consultations gynécologiques de prévention, des frottis cervicaux et des conseils en contraception.
Exemple : Un cabinet médical en milieu urbain où la sage-femme travaille en étroite collaboration avec des gynécologues et des médecins généralistes pour offrir des soins intégrés.
Exercice en libéral : cabinet privé, consultations à domicile, maisons de santé : De plus en plus de sages-femmes choisissent d’exercer en libéral. Elles peuvent ouvrir leur propre cabinet, offrir des consultations à domicile ou travailler dans des maisons de santé pluridisciplinaires. L'exercice en libéral permet une grande flexibilité et une proximité renforcée avec les patientes.
Exemple : Une sage-femme libérale qui suit ses patientes à domicile, offrant des soins personnalisés et continus tout au long de la grossesse et du post-partum.
Tendance de la profession : statistiques et évolution : Le métier de sage-femme connaît une évolution notable, influencée par les changements démographiques et les politiques de santé publique. La demande pour les sages-femmes est en constante augmentation en raison du vieillissement de la population et de la hausse du nombre de naissances. Ce métier est placé à la première place de notre classement des 10 métiers porteurs pour les femmes en 2024.
Statistiques :
Selon le Ministère de la Santé, il manquait environ 2 500 sages-femmes en France en 2023.
Le besoin en sages-femmes est estimé à 10 000 supplémentaires d'ici 2030.
Le nombre d’offres d’emploi pour les sages-femmes est en constante augmentation, avec plus de 2 000 offres recensées par Pôle Emploi en 2023.
Avant de se reconvertir : Préparation et conseils
La reconversion professionnelle vers le métier de sage-femme est une décision importante qui nécessite une préparation minutieuse et des conseils avisés. Voici les étapes clés pour bien se préparer à ce changement de carrière.
Importance de l’information préalable
Avant de se lancer dans une reconversion, il est crucial de bien s'informer sur le métier de sage-femme. Comprendre les responsabilités, les conditions de travail, les perspectives d'évolution et les exigences de la formation est essentiel pour s'assurer que cette carrière correspond à vos aspirations et à vos compétences.
Bilan de compétences
Un bilan de compétences est une étape fondamentale pour évaluer vos aptitudes, vos motivations et vos aspirations professionnelles. Il permet de faire le point sur vos compétences actuelles, d'identifier les domaines à améliorer et de définir un projet professionnel réaliste et réalisable.
Consultation avec un Conseiller en Évolution Professionnelle (CEP)
Rencontrer un conseiller en évolution professionnelle (CEP) peut vous aider à clarifier votre projet de reconversion. Le CEP vous offre un accompagnement personnalisé, vous aide à explorer les différentes voies de formation et à élaborer un plan d'action pour réussir votre reconversion.
Séances de Coaching
Le coaching professionnel peut être un outil précieux pour préparer votre reconversion. Un coach vous accompagne dans la définition de vos objectifs, le développement de votre confiance en vous et la mise en place de stratégies pour surmonter les obstacles.
Mobilisation du Réseau Professionnel et Personnel
Mobiliser votre réseau professionnel et personnel est essentiel pour obtenir des informations, des conseils et du soutien. Discuter avec des sages-femmes en exercice, participer à des forums de discussion et assister à des événements professionnels peut vous donner une vision réaliste du métier et des opportunités de carrière.
Témoignages de reconversion
Lire ou écouter des témoignages de personnes ayant réussi leur reconversion en sage-femme peut être très inspirant. Ces témoignages offrent des perspectives sur les défis rencontrés et les stratégies adoptées pour réussir. Ils peuvent également fournir des conseils pratiques et des encouragements pour votre propre parcours.
"Moi, j'ai tendance à dire que ce qui bougera avec une reconversion professionnelle devait bouger à un moment donné. Donc je pense qu'il faut pas avoir peur de ces changements. Pour ce qui est du métier, en fait, je pense qu'à l'époque, j'avais assez bien identifié les choses qui allaient être difficiles, les choses qui allaient me plaire. J'ai mis vraiment les pieds dans le milieu hospitalier, j'ai fait quelques stages en libéral aussi. Le métier est exactement comme je l'avais imaginé. Aussi parce que je m'étais beaucoup renseignée avant et que j'avais eu beaucoup de témoignages. Donc j'ai pas de surprise par rapport à ce que je découvre."
Le salaire d'une sage-femme en France varie en fonction de plusieurs critères, tels que le mode d'exercice (public ou libéral), l'ancienneté, les primes et indemnités perçues, et la localisation.
Salaire moyen dans le public
Début de carrière : Entre 2 000 € et 2 500 € brut par mois, soit un salaire compris entre 1 500 € et 1 950 € net.
Progression : Le salaire augmente avec l'ancienneté, selon une grille indiciaire définie par la fonction publique. Après 3 ans d'expérience, une sage-femme peut espérer gagner un salaire compris entre 2 300 € et 3 300 € net par mois.
Salaire en libéral
Moyenne : Le salaire net d'une sage-femme libérale se situe entre 2 000 € et 3 000 € par mois.
Variabilité : Le revenu dépend du nombre d'heures de travail, du nombre de patients et du lieu d'exercice.
Potentiel : Il est possible de gagner plus en libéral, mais cela demande de s'installer, de se faire connaître et de gérer son activité.
Facteurs influençant la rémunération
Lieu d'exercice : Les salaires peuvent être plus élevés dans certaines régions, notamment en Île-de-France.
Spécialisation : Certaines spécialités, comme l'échographie ou l'acupuncture, peuvent être plus rémunératrices.
Heures de travail : Les gardes de nuit, les week-ends et les jours fériés sont majorés.
Primes et indemnités : Des primes peuvent être accordées en fonction des résultats, de l'ancienneté ou de la dangerosité du travail.
Se reconvertir pour devenir sage-femme offre non seulement une carrière enrichissante, mais aussi de nombreuses possibilités d'évolution professionnelle. Voici un aperçu des opportunités qui s'ouvrent aux sages-femmes tout au long de leur carrière.
Accès à des postes de direction
Les sages-femmes peuvent accéder à des postes de direction dans diverses structures de santé et d'accueil de la petite enfance. Ces rôles offrent des responsabilités accrues et la possibilité de jouer un rôle clé dans la gestion et l'organisation des services.
Directrices de Crèche : Avec leur expertise en soins infantiles et leur expérience en gestion des naissances, les sages-femmes sont bien placées pour diriger des crèches, où elles supervisent les équipes, assurent la qualité des soins et gèrent les relations avec les familles.
Enseignantes : Les sages-femmes peuvent également se tourner vers l'enseignement, que ce soit en école de sage-femme, en institut de formation aux soins infirmiers (IFSI), ou dans d'autres établissements éducatifs. Elles transmettent alors leur savoir et leur expérience aux futures générations de professionnels de la santé.
Possibilités de concours et équivalences pour d’autres professions médicales ou paramédicales
Les sages-femmes peuvent envisager des évolutions vers d'autres professions médicales ou paramédicales en passant des concours ou en bénéficiant de dispositifs d'équivalence. Ces options permettent d'élargir leurs compétences et de diversifier leurs carrières.
Concours Internes : Les sages-femmes peuvent se présenter à des concours internes pour accéder à des postes tels que cadre de santé, ou même se spécialiser davantage dans certains domaines médicaux.
Équivalences : Grâce à leur formation médicale, les sages-femmes peuvent obtenir des équivalences pour intégrer des formations dans d'autres spécialités, comme la pédiatrie, l'anesthésie-réanimation, ou la santé publique.
Formations complémentaires pour une évolution de carrière
La formation continue est une étape importante pour l'évolution de carrière des sages-femmes. Elles peuvent suivre des formations complémentaires pour se spécialiser dans des domaines spécifiques ou pour renforcer leurs compétences en gestion et en leadership.
Diplômes Universitaires (DU) et Diplômes Inter-Universitaires (DIU) : Les sages-femmes peuvent se spécialiser en suivant des DU ou DIU dans des domaines tels que l'échographie obstétricale et gynécologique, la prise en charge de la douleur, ou l'acupuncture obstétricale.
Formations en management et leadership : Pour celles qui souhaitent prendre des responsabilités administratives, des formations en management, gestion des ressources humaines, et leadership peuvent ouvrir la voie à des postes de cadre de santé ou de direction.
Formation en santé publique : Une spécialisation en santé publique permet aux sages-femmes de participer à des programmes de prévention et de promotion de la santé à grande échelle, voire de travailler dans des organismes de santé publique.
Financer sa reconversion en sage-femme
Devenir sage-femme en France nécessite de suivre une formation initiale de 5 années après le bac, ce qui correspond au diplôme d'État de sage-femme. Heureusement, plusieurs aides à la reconversion existent :
1. Le Compte Personnel de Formation (CPF)
Accessible à tous les salariés, intérimaires et demandeurs d'emploi.
Permet de financer des formations qualifiantes et certifiantes.
C'est à vous de constituer votre dossier et de faire la demande auprès de votre organisme de formation.
Qu’est-ce qu’un test de reconversion professionnelle ?
La reconversion professionnelle, sujet qui touche de plus en plus d’actifs en France, marque un véritable tournant dans une carrière professionnelle. Le deuxième Baromètre de la formation et de l’emploi mené par Centre Inffo a ainsi mis en lumière que 20 % des actifs français ont entrepris un processus d’évolution professionnelle en 2021. Cependant, même si la reconversion professionnelle suscite un réel engouement, elle ne constitue pas une démarche toujours simple à mettre en place : elle résulte d’une longue période d’introspection souvent ponctuée de doutes concernant l’avenir de son parcours professionnel. Dans ce contexte, de quelles ressources matérielles et humaines disposons-nous pour nous guider dans cette démarche pleine d’ambition et lever certains questionnements ?
Découvrez les outils et tests de reconversion professionnelle, leurs usages et leur rôle dans un projet professionnel clairement défini et synonyme de réussite. Apprenez à mieux vous connaître et à identifier vos compétences personnelles, en toute confiance !
Reconversion professionnelle : comment se lancer ?
Prendre du recul et mieux se connaître
Afin de bien lancer sa réflexion et son choix de reconversion professionnelle, il est primordial de savoir prendre du recul et de vous questionner sur vos envies en amont de toute démarche de recherche :
Quel est le secteur d’activité qui vous attire pour votre prochain emploi ? ;
Quelle est votre passion et voulez-vous en faire votre métier ? ;
Avez-vous la volonté ou non de reprendre des études ou de faire une formation professionnalisante ? ;
Quelles conditions de travail souhaitez-vous avoir dans votre futur métier ? ;
Quelles sont les compétences que vous avez acquises au cours de votre vie professionnelle ? ;
Quelles sont les missions que vous souhaitez exercer dans votre futur travail ? ;
Quelles sont les valeurs qui vous tiennent à cœur dans l’exercice d’un métier ?
Cependant, même si ces questions simples peuvent vous guider vers une vie professionnelle plus épanouie, il peut être intéressant d’utiliser divers outils en complément qui dresse une analyse fine de votre personnalité, de votre caractère ou encore de vos motivations. Ces outils sont généralement proposés sous forme de test avec des résultats qui vous guideront vers les métiers les plus adaptés à votre profil.
Faire des tests de reconversion professionnelle pour orienter son projet d’avenir
L’envie d’entamer une reconversion professionnelle se fait de plus en plus forte, mais vous ne savez pas vers quelle voie ou quel secteur d’activité vous diriger ? Il peut parfois être difficile de trouver le métier idéal ou de comprendre clairement quels sont ses besoins pour être épanoui dans sa vie professionnelle. En ce sens, les tests de reconversion professionnelle peuvent s’avérer une précieuse aide pour vous orienter vers la direction à prendre en fonction des résultats obtenus.
Ces tests représentent en effet la première étape de votre projet de reconversion professionnelle. Grâce aux résultats générés à l’issue de ces derniers, vous pourrez avoir une vision plus éclairée du marché de l’emploi actuel et des nombreuses possibilités qui s’offrent à vous. Depuis l’obtention de votre bac ou votre dernier diplôme, de nouveaux métiers se sont peut-être développés sans que vous ne le sachiez et pourraient vous convenir. De même, les tests de reconversion professionnelle offrent une vision personnalisée de votre profil en valorisant vos compétences techniques et vos softs skills pour vous proposer une liste de métiers à votre image.
Quels tests de reconversion professionnelle réaliser ?
Saviez-vous qu’il existe plusieurs types de tests de reconversion ? Tout l’enjeu réside dans le fait de trouver le test le plus pertinent selon vos besoins et vos attentes.
Trouver sa voie grâce à un test métier ou d’orientation
Pour lancer votre projet de reconversion professionnelle, utiliser des outils de tests est indispensable pour vous guider vers un métier, mais aussi pour mesurer votre capacité à intégrer le marché du travail dans le domaine d’activité choisi. Deux tests peuvent vous orienter en vous donnant une liste d’emplois qui pourraient vous plaire :
le test d’orientation professionnelle : le test des métiers ou test d’orientation professionnelle est très utile dans le cadre d’un projet de reconversion. En effet, au fil des années vous avez développé certaines compétences techniques ou certains attraits pour un domaine en particulier. Ce test prendra en compte ces données ainsi que votre parcours professionnel pour générer une liste d’emplois et de pistes à explorer ;
le test de repositionnement : réparti en plusieurs questions simples, ce test est idéal pour les personnes qui souhaitent après plusieurs années de travail en entreprise se confronter au marché du travail actuel.
Délimiter son profil et son champ de compétences avec un test de personnalité
Pour délimiter au mieux votre profil et mettre en évidence vos différentes aptitudes, le test de personnalité est un outil tout indiqué. Grâce à cela, vos qualités, vos défauts, vos valeurs, vos softs skills et vos motivations seront mis en exergue pour définir un secteur d’activité ou un métier futur. Ces deux tests basés sur la personnalité et le profil de la personne en reconversion professionnelle sont par ailleurs largement utilisés par les équipes de ressources humaines :
le test de psychologie positive ou test de Seligman : ce test a pour but de mettre en relief vos 24 forces de caractères répartis en 6 vertus. Grâce à ce test, vous pourrez mieux discerner vos forces, atouts et qualités, ce qui vous aidera à déterminer votre profil professionnel ;
le test d’intelligences multiples : créé par le professeur Gardner, ce test est très utile pour détailler les différentes formes d’intelligence d’un individu. Son importance pour une reconversion professionnelle réside dans le fait que certaines intelligences sont plus compatibles que d’autres avec certains métiers. Il existe huit types d’intelligence, trouver la sienne permettrait alors de trouver plus aisément sa nouvelle voie professionnelle.
Comment faire un test de reconversion professionnelle ?
Quelles sont les solutions pour faire un test de reconversion professionnelle ?
Vous trouverez de nombreux outils en ligne pour faire votre test de reconversion professionnelle. Toutefois, si certains semblent intéressants de par leur gratuité, privilégiez des tests réalisés par des professionnels, notamment au travers d’un bilan de compétences. Ce type de démarche plus poussée vous donnera une vision bien plus globale de votre réussite professionnelle, de vos échecs, de vos compétences, de vos aptitudes et des solutions qui s’offrent à vous. Par ailleurs, lors d’un bilan de compétences, vous bénéficierez d’un suivi personnalisé pour réaliser votre test de personnalité !
Sachez aussi que certaines formations peuvent être financées par votre CPF (Compte Personnel de Formation).
S’entourer d’un expert en reconversion pour vous accompagner
Quoi de mieux que de s’entourer d’experts pour vous accompagner dans votre projet de changement de carrière ? Si la reconversion professionnelle vous intéresse, nous vous conseillons de choisir un accompagnement dispensé par un expert dans le domaine pour vous assurer de la bonne compréhension et analyse des résultats obtenus et pour définir au mieux votre profil.
Vous pouvez solliciter les compétences :
d’un spécialiste en reconversion professionnelle ;
d’un centre de formation ;
d’un cabinet de RH (Ressources Humaines) ;
d’une agence de recrutement.
Pour vous guider tout au long de votre démarche de changement de vie professionnelle, pourquoi ne pas aller à la rencontre d’un public qui a lui aussi déjà sauté le pas de la reconversion ou de participer à des salons ou ateliers spécialisés ? Pour ce faire, inscrivez-vous à l’un de nos salons professionnels : nos experts pourront répondre à toutes vos questions !
Formation et reconversion professionnelle : comment se former efficacement ?
La reconversion professionnelle constitue un tournant dans la vie d’un salarié ou d’un actif indépendant. Si de nombreuses personnes décident de passer le cap et d’embrasser une vie professionnelle plus épanouie, beaucoup d’entre elles ont choisi de se faire accompagner dans cette démarche ! En effet, la formation est une étape indispensable pour mener à bien son projet de reconversion vers son métier de cœur. D’après le Baromètre de 2021 publié par Centre Inffo, 88% des actifs en France estiment qu’il est nécessaire de se former pour conserver son employabilité.
Il convient alors de savoir comment vous former efficacement, comment trouver le bon centre de formation et comment adapter ce changement à votre rythme de vie pour vous lancer dans votre démarche de reconversion ! Profession’L vous dévoile ses meilleurs conseils pour une transition professionnelle réussie grâce à la formation !
Renseignez-vous sur les formations disponibles pour une reconversion
Faire une formation pour exercer dans le secteur d’activité souhaité
Envie d’occuper un poste dans le secteur du management, de la communication, du marketing digital, de la vente, de l’informatique et bureautique, de la transition énergétique, de la fonction commerciale ou encore d’exercer un poste d’auxiliaire de vie ou d’agent immobilier ? Tous ces métiers nécessitent le plus souvent d’obtenir un diplôme ou de suivre une formation. Il convient alors de se renseigner dans un premier temps des différentes solutions possibles en termes de formations pour le secteur souhaité et le métier ciblé.
Par ailleurs, sachez qu’aujourd’hui les secteurs les plus plébiscités sont le marketing, l’informatique et les métiers du digital comme community manager : il peut être intéressant de se tourner vers un secteur porteur pour assurer une reconversion professionnelle pleine de succès !
Faire un bilan de compétences pour définir son projet professionnel
Le dispositif le plus utilisé pour lancer sa formation et sa reconversion professionnelle est le bilan de compétences. Outil incontournable, le bilan de compétences peut être financé par le CPF (Compte Personnel de Formation) et permet de prendre du recul sur son parcours, son profil, ses compétences et son projet professionnel. Cette démarche est fortement conseillée puisque vous serez accompagné par un coach qui vous délivrera, à la fin du bilan, une synthèse personnelle avec les étapes à suivre pour mener à bien votre reconversion. Par ailleurs, la question de la formation et des métiers ciblés sera évoquée et vous aurez même peut-être déjà sélectionné avec votre coach un centre de formation en adéquation avec votre projet de reconversion professionnelle.
Se renseigner sur les organismes de formation et sur les diplômes reconnus
Saviez-vous que des organismes publics et privés peuvent dispenser des formations professionnelles ? Si les organismes publics de formation sont agréés par l’État, ces derniers permettent d’être financés par certains dispositifs. D’autre part, les organismes de formation publics délivrent un diplôme d’État, ce qui n’est pas le cas de tous les organismes privés. Sachez qu’il convient de toujours vérifier que le diplôme soit reconnu par l’État, mais aussi reconnu par les professionnels et les entreprises du secteur choisi.
Pour vous assurer de la qualité du centre choisi et de la formation qui sera délivrée, vous pouvez poser des questions au responsable de formation :
quelle est la méthode d’apprentissage ? ;
est-ce que le diplôme est reconnu ? ;
est-ce que l’organisme de formation détient la certification QUALIOPI ? ;
comment s’organise l’accompagnement lors de la formation ? ;
quel est le planning de formation ?
Adaptez votre formation à votre rythme de vie pour un apprentissage sans embûche !
Trouvez une formation adaptée à votre capacité de financement
Entamer une démarche de changement de carrière professionnelle n’est pas chose aisée et de nombreux aspects doivent être pris en compte afin d’assurer une formation efficace, notamment l’aspect financier :
allez-vous quitter votre travail pour suivre une formation ou allez-vous suivre des cours tout en conservant votre emploi pour éviter une perte de salaire ? ;
souhaitez-vous suivre une formation payée ou allez-vous suivre une formation éligible au financement par le CPF ?
Répondre aux questions autour du financement de la formation conditionne grandement votre réussite de reconversion professionnelle dans le secteur souhaité.
Sachez que de nombreux dispositifs existent pour financer une partie ou la totalité d’une formation, comme le CPF, ou pour maintenir un salaire égal à celui perçu en tant que salarié, avec le PTP (Projet de Transition Professionnelle). De plus, saviez-vous qu’il est possible de se former en entreprise tout en ayant une rémunération ? Il s’agit de faire de l’alternance, de participer à une formation Pôle Emploi ou encore de faire une VAE (Validation des Acquis de l’Expérience).
Trouvez une formation adaptée à votre emploi du temps
Se former au métier dans le secteur d’activité souhaité pour concrétiser son projet professionnel nécessite une organisation bien rodée et un emploi du temps compatible avec les créneaux de formations en centres. Toutefois, certaines situations peuvent être difficilement compatibles avec une formation en présentiel : maintien du travail dans son entreprise pour avoir un salaire, vie de famille ou centre de formation trop éloigné du domicile. Cependant, votre projet de reconversion professionnelle ne doit pas être repoussé à cause de contraintes d’emploi du temps !
À l’air du digital, se reconvertir devient en effet plus simple : certains centres de formation et écoles ont pris en compte ces problématiques et proposent maintenant des formations en ligne afin de bénéficier de formations accessibles à distance ! Nous vous conseillons alors de choisir une formation en adéquation avec votre planning pour éviter tout stress supplémentaire et à défaut de vous tourner vers une solution en ligne : les entreprises qui recrutent ne feront aucune différence entre ces diplômes !
Étendez votre réseau lors de votre formation pour une meilleure reconversion professionnelle
Profitez de votre formation en cours pour agrandir votre réseau professionnel
Vous avez passé le cap et commencez une formation dans le secteur qui vous intéresse ? Nous vous invitons à étendre votre réseau pendant cette période propice aux échanges de connaissances et de compétences ! Les formations en présentiel seront davantage adaptées, mais vous pouvez aussi former votre réseau professionnel en suivant une formation professionnelle en ligne :
déposez votre CV ;
parlez de votre projet futur aux différents intervenants de votre formation ;
mettez-vous dans la position de demandeurs d’emploi au plus vite.
En effet, certaines entreprises recrutent des salariés avant même la fin de la formation et l’obtention du diplôme nécessaire pour occuper le poste : l’anticipation est donc la clé d’une reconversion bien menée !
Participez à des salons professionnels pour vous former au métier souhaité
La formation au métier choisi peut aussi passer par l’apprentissage auprès d’autres professionnels. En effet, vous pouvez apprendre par des échanges, poser des questions sur les métiers ciblés ou discuter avec des professionnels sur les formations qu’ils ont suivies. Lors d’une reconversion professionnelle, tous les conseils sont bons à prendre et peuvent être utiles pour guider votre projet. En ce sens, nous vous invitons à vous inscrire en ligne à l’un de nos salons professionnels. Nos experts sauront vous guider et répondre à vos questions concernant la reconversion professionnelle : une solution formatrice qui permet aussi de se constituer un premier réseau professionnel !
Comment réussir son bilan de compétences en 6 étapes ?
Le bilan de compétences est un dispositif d’accompagnement qui permet au salarié de faire une rétrospective de sa vie professionnelle et personnelle afin de dégager des compétences et savoir-faire qui lui seront utiles pour son avenir professionnel. Le bilan de compétences est utile et très prisé : les demandes de financement ont explosé en 2021 enregistrant une hausse de plus 63% en un an. Cette démarche constitue un réel enjeu pour le salarié ou le demandeur d’emploi : analyse des compétences, des aptitudes, des motivations et définition d’un projet professionnel ou d’un projet de formation qui fait sens avec les aspirations et les valeurs du bénéficiaire. Le bilan de compétences s’impose comme l’un des piliers essentiels de la reconversion professionnelle tant il est utile pour se découvrir soi-même et pour ouvrir le champ des possibles afin d’atteindre son objectif dans sa nouvelle quête professionnelle.
Découvrez avec Profession’L toutes les étapes pour réussir votre bilan de compétences
1. Avant l’introspection, choisir le bon moment pour faire son bilan de compétences
Faire un bilan de compétences est une démarche qui implique de s’accorder du temps et de s’investir pleinement afin de préparer son projet professionnel au mieux. Il convient alors d’éviter d’entamer un bilan de compétences si les événements s’enchaînent avec un rythme soutenu sur le plan personnel ou professionnel. Privilégiez un moment plus calme, quitte à poser des congés pour faire votre bilan de compétences.
Par ailleurs, afin de bien préparer votre bilan de compétences, sachez que vous allez devoir vous questionner et réfléchir à ce qui vous pousse réellement à le réaliser. Vous allez chercher quelles sont vos motivations profondes et vos aspirations pour le futur. Pour les personnes en manque de confiance en elles, cette démarche peut s’avérer compliquée. En effet, votre consultant reviendra sur tout votre parcours, y compris vos difficultés ou vos échecs pour pouvoir cerner votre profil au mieux.
2. Trouver un bon organisme de formation pour réaliser le bilan de compétences
Sélectionnez plusieurs centres pour y effectuer votre bilan de compétences
Le bilan de compétences est un processus important qui requiert une bonne expertise pour le mettre convenablement en place. Pour vous assurer de choisir un centre de qualité qui travaille de façon professionnelle, nous vous conseillons de choisir un centre de bilan de compétences certifié Qualiopi : les seuls à être autorisés à proposer des bilans de compétences depuis le premier janvier 2022. Ces centres certifiés Qualiopi sont trouvables sur la liste publique des organismes de formation consultable en ligne.
Par ailleurs, saviez-vous que le bilan de compétences peut être financé par votre CPF (Compte Personnel de Formation) ?Financez une partie ou la totalité de votre bilan de compétences avec votre CPF, et ce, en fonction du solde qu’il vous reste. Pour assurer sa prise en charge par le CPF, la certification Qualiopi est obligatoire !
Choisissez un centre qui vous convient
Afin de suivre parfaitement le bilan de compétences, nous vous conseillons de trouver sur le site du CPF un centre proche de chez vous et qui convient à votre rythme de vie ou de travail. Vous pouvez ainsi choisir :
de faire un bilan de compétences en centre ou à distance ;
des horaires d’ouverture flexibles qui conviennent à votre emploi du temps ;
une localisation proche de votre domicile ou de votre lieu de travail.
De plus, pour vous aider dans votre choix, nous vous conseillons de regarder les avis sur Internet ou de demander l’avis de personnes ayant déjà effectué un bilan de compétences. Sachez enfin que certains centres assurent aussi un suivi pendant quelques mois après la remise de votre synthèse personnelle : un plus dans l’accompagnement de la réalisation de votre projet professionnel !
3. Faire un entretien préalable pour valider son choix : la phase préliminaire du bilan de compétences
Afin de valider définitivement votre choix, nous vous conseillons de faire la demande d’un entretien préalable : un échange souvent gratuit et non engageant avec votre potentiel consultant. L’objectif de cette phase préliminaire est multiple. Il vous permet en effet :
de voir si vous êtes à l’aise avec ce professionnel qui vous suivra tout au long du bilan de compétences ;
d’avoir des informations sur la démarche du centre de bilan de compétences, les méthodes mises en oeuvre et les conditions de financements du bilan de compétences ;
de présenter vos objectifs, qui vous êtes, vos attentes et votre projet professionnel ;
de déterminer le format du bilan de compétences qui sera le plus adapté à votre profil ;
de confirmer ou non votre engagement avec cet organisme de formation.
Cette étape est cruciale puisqu’elle permet de rassurer le salarié ou demandeur d’emploi et de cadrer la démarche du bilan de compétences. Assurez-vous donc que ce premier rendez-vous instaure une relation de confiance qui laissera facilement place à la discussion lors des rendez-vous à venir. Une fois votre organisme choisi et passé cet entretien préalable, vous allez devoir faire part de votre engagement matérialisé par un contrat signé avec l’organisme de formation.
4. La phase d'investigation : identifier ses compétences et savoir-faire
La phase d’investigation est la plus importante et demande le plus d’investissement de votre part si vous souhaitez réussir votre bilan de compétences. Durant cette étape le formateur vous accompagnera lors d’entretien individuel soit pour vous aider à construire votre projet professionnel et vérifier sa faisabilité, soit pour réfléchir à d’autres champs d’actions et alternatives. Généralement les séances s’organisent sur plusieurs semaines, pour une durée de deux à trois heures par entretien et à raison de 5 à 8 séances.
Dans un premier temps, il faudra pouvoir vous livrer à votre formateur pour retracer votre parcours professionnel, pour apprendre sur vous, sur votre vécu et pour comprendre les raisons de vos difficultés passées. Le but est d’arriver à comprendre vos besoins pour atteindre un épanouissement professionnel.
Par ailleurs, afin de réussir votre bilan de compétences, nous vous conseillons aussi de bien suivre les exercices, travaux personnels et tests que votre formateur vous demandera d’effectuer :
tests de personnalité, tests d’intérêt professionnel ou encore tests de rédaction ;
jeux ou exercices pédagogiques pour définir vos besoins ;
travail individuel, comme une réflexion sur des points précis ou des recherches sur Internet.
5. La conclusion du bilan de compétences
Lors de la dernière séance, votre formateur doit pouvoir vous présenter les résultats détaillés de la phase d’investigation de votre bilan de compétences. Il doit aussi vous fournir une synthèse personnelle recensant les moyens à utiliser ou les étapes à suivre pour vous lancer dans votre nouveau projet professionnel. Cette conclusion vous sera d’une grande aide pour concrétiser votre projet.
6. Passer à l’action après le bilan de compétences avec Profession’L
Vous êtes désormais armé pour préparer votre nouveau projet professionnel et vous détenez toutes les cartes en main : vous connaissez vos points forts, vos compétences techniques, vos softs-skills et votre coach vous a fourni votre synthèse personnelle reprenant les actions à mener pour réaliser votre projet.
La phase de mise en place de son projet professionnel n’est pas une démarche à prendre à la légère et nécessite en prise d’informations ainsi qu’en temps de réflexion. En ce sens, nous vous invitons à vous entourer de professionnels pouvant vous guider. Pour cela, participez à nos salons professionnels et n’hésitez pas à questionner ceux qui ont déjà eu recours au bilan de compétences pour parfaire leur démarche de reconversion !
Dans quel secteur d’activité se reconvertir ?
La reconversion professionnelle est une pratique de plus en plus fréquente aujourd’hui et marque un tournant crucial dans une vie professionnelle. Le baromètre publié en 2021 par Centre Inffo indique que 27 % des actifs en France envisagent de faire une reconversion professionnelle. Changer de métier n’est pas anodin et demande un long moment d’introspection et de réflexion afin de mettre en place le meilleur plan de reconversion possible. C’est en ce sens qu’il convient de se renseigner sur les secteurs d’activités qui recrutent et sur les compétences à avoir pour exercer dans ces branches de métier. En effet, faire des recherches vous permettra de vous faire une idée de la faisabilité de votre projet ou de trouver l’inspiration en étudiant les secteurs plébiscités par les autres personnes qui ont déjà sauté le pas de la reconversion professionnelle !
Découvrez avec Profession’L les cinq secteurs d’activités qui ont su conquérir le cœur des Français lors de leurs reconversions professionnelles !
Comment trouver le bon secteur d’activité pour sa reconversion ?
Faire un bilan de compétences
Si certains savent déjà vers quel secteur d’activité se tourner, d’autres ont besoin d’un accompagnement pour se découvrir ou pour appuyer leur décision. Vous pouvez par exemple commencer votre projet de reconversion par un bilan de compétences. Cette démarche vous permet de faire une introspection, d’observer vos réussites et vos échecs dans le monde du travail afin d’en apprendre plus sur votre profil. Grâce à certains tests de personnalité ou à des exercices de mise en pratique, le formateur pourra vous guider et vous faire prendre conscience des qualités, des compétences techniques ou des softs skills que vous possédez sans en avoir peut-être conscience. En apprendre davantage sur vous est une base indispensable pour construire un nouveau projet professionnel tourné vers vos besoins, vos envies et vos véritables valeurs.
Se poser les bonnes questions pour trouver sa voie
Se poser des questions sur ses passions et ce que l’on aimerait véritablement faire est une bonne base de travail pour découvrir vers quel métier ou quel secteur d’activité se tourner. Vous pouvez par exemple répondre à ces questions simples :
“qu’est-ce que j’aime faire ?” ;
“est-ce que je me vois davantage comme salarié d’une entreprise ou à mon propre compte ?” ;
“quelles sont les valeurs que je souhaite retrouver dans ma vie professionnelle ?” ;
“qu’est-ce que mon futur métier doit m’apporter ?” ;
“est-ce que je suis prêt à suivre une formation ou à reprendre les études pour trouver un emploi ?” ;
“quelles sont les conditions de travail que je souhaite avoir : travailler à distance, en extérieur, à l’intérieur, de jour ou de nuit ?” ;
“quelles sont mes compétences ?”.
Ces questions doivent vous guider vers un secteur d’activité ou bien même un métier précis pour atteindre l’épanouissement au travail !
Rencontrer des professionnels
Si vous avez une idée concernant un secteur d’activité en particulier, mais désirez vous assurer de la validité de votre choix, nous vous conseillons de poser vos questions à des personnes exerçant dans le secteur visé. Pour cela, vous pouvez vous tourner vers votre entourage, mais également vers des salons professionnels. En effet, participer à ce genre d’événement vous permettra de vous constituer un premier réseau de contacts. Vous pourrez poser vos questions, en savoir plus sur les missions réelles du métier, sur les responsabilités liées au poste, sur la formation à suivre ou encore sur les compétences requises. L’objectif est d’avoir une meilleure connaissance du métier ou du secteur afin d’affiner votre choix.
Quels sont les secteurs d’activités qui attirent le plus de monde ?
L’informatique : un secteur qui recrute et qui attire
En 2022 l’informatique attire 14% actifs désireux de faire une reconversion professionnelle selon le site MaFormation. Vous aimez les nouvelles technologies, la maintenance, le référencement, la gestion de données ou de parcs informatiques ? Ce secteur en pleine croissance est sûrement fait pour vous ! De plus, de nombreuses offres d’emploi sont disponibles, notamment dans des métiers spécialisés en lien avec l’actualité. Des entreprises offrent des postes de développeur informatique, de responsable ou d’expert en cybersécurité, de Web designer, de technicien informatique ou encore de data analyst.
Par ailleurs, si vous souhaitez effectuer votre reconversion professionnelle dans le secteur de l’informatique, sachez qu’il vous suffira d’effectuer une formation de quelques mois éligible au CPF. Vous pouvez aussi faire un stage de longue durée ou une formation en alternance pour en apprendre plus sur le secteur avant de vous lancer dans votre nouveau métier.
L’artisanat : les métiers manuels recrutent encore !
Vous avez comme projet de carrière professionnelle de vous reconvertir dans l’artisanat ? Sachez que les métiers manuels sont de plus en plus prisés et attiraient en 2020 15% des personnes voulant se reconvertir dans une nouvelle carrière professionnelle. Du BTP aux métiers de bouche, vous trouverez sûrement le poste de vos rêves dans l’artisanat. Vous pouvez ainsi devenir menuisier, boulanger, électricien, coiffeur, mécanicien, maçon, etc.
Par ailleurs, vous n’avez pas besoin d’avoir le bac pour proposer votre candidature à ces postes, cependant vous devrez suivre une formation certifiante ou faire un CAP spécialisé dans le métier désiré pour pouvoir exercer dans le secteur de l’artisanat.
Le secteur de la santé et de l’aide à la personne : un domaine qui recrute
Pour votre reconversion professionnelle, avez-vous pensé au secteur de la santé ou de l’aide à la personne ? Une carrière dans la santé ou le social peut être très enrichissante et épanouissante pour ceux qui veulent se sentir utiles en venant en aide aux personnes fragiles, malades, âgées ou encore en situation de handicap. De nombreux métiers existent dans le domaine de la santé : infirmier, secrétaire médical, ambulancier, aide-soignant ou encore agent de service hospitalier. Pour ce qui est de l’aide à la personne, les opportunités ne manquent pas non plus et vous pourrez par exemple occuper un poste en tant qu’auxiliaire de vie.
Les métiers du numérique et du digital : un secteur d’avenir
Les métiers du digital sont en vogue ces dernières années. Si vous souhaitez trouver un emploi dans le domaine du digital, nul doute que vous trouverez à la suite d’une formation le poste de vos rêves. En effet, ce secteur d’activitéoffre une très grande diversité de carrières professionnelles possibles, car les entreprises d’aujourd’hui cherchent à être dans l’air du temps et à s’entourer de personnes capables de manier à la perfection la communication digitale, les subtilités d’Internet, la gestion de données et bien d’autres compétences encore. Vous trouverez aisément des postes pour les métiers suivant :
community management ;
rédacteur Web ;
social media manager ;
chef de projet digital ;
UX/UI designer ;
motion designer.
L’enseignement : considéré par beaucoup comme le plus beau métier du monde !
L’enseignement est un secteur qui peine à recruter : 4 000 postes d’enseignants auraient été laissés vacants aux concours de 2022 ! De nombreux salariés choisissent de se reconvertir dans l’enseignement, soit en faisant un master MEEF (Métiers de l’Enseignement, de l’Éducation et de la Formation) pour devenir professeur, soit en suivant une formation financée par le CPF pour travailler dans le secteur de la petite enfance. Les qualités à avoir pour exercer ces métiers sont la bienveillance, la patience et bien évidemment la pédagogie.
Pour une reconversion sans fausse note, inscrivez-vous à l’un de nos salons professionnels en ligne. Nos experts pourront vous guider et répondre à vos questions sur les formations ou sur tout autre sujet concernant votre projet de reconversion ou de carrière professionnelle.
Reconversion : quel métier est fait pour moi ?
Quel métier choisir pour une reconversion professionnelle ?
Votre décision est prise ! Vous souhaitez entreprendre les démarches pour vous reconvertir, mais vous ne savez pas quel métier est fait pour vous ni comment savoir avec certitude le secteur dans lequel vous vous épanouirez. Métier d’avenir, métier passion, secteur d’activité qui recrute ou entreprise en voie de développement : comment choisir ?
Découvrez avec Profession’L quelques astuces pour en découvrir davantage sur vous-même et sur vos aspirations afin de trouver le métier de vos rêves et réussir votre reconversion professionnelle !
Se poser les bonnes questions au sujet de sa reconversion professionnelle
Quelles sont mes conditions de travail idéales ?
Pour savoir quel métier est fait pour vous, vous devez dans un premier temps savoir quelles sont vos conditions de travail idéales ! En prenant appui sur votre expérience, il s’agit tout d’abord de déterminer ce que vous voulez ou ne voulez plus dans votre futur emploi. Pour cela, réalisez un tableau ou une liste répertoriant tous les points positifs et tous les points négatifs liés :
à vos horaires ;
au mode de management ;
à votre salaire ;
à l’ambiance au travail ;
aux missions confiées.
N’hésitez pas à établir une liste des critères sur lesquels vous n’êtes pas prêt de transiger pour votre futur emploi en entreprise !
Quels sont les métiers qui m’attirent ?
Quand les conditions de travail que vous souhaitez sont bien définies, il convient ensuite de se questionner sur les métiers, les secteurs ou encore l’environnement de travail qui vous attirent. Demandez-vous également quels sont vos domaines de prédilection ou ce qui vous passionnait étant plus jeune : un retour en enfance peut considérablement aider à faire le point sur ses aspirations réelles. Si vous avez une ou plusieurs idées en tête, consultez des fiches métier, questionnez des professionnels et récoltez plusieurs avis afin d’être sûr que ce poste correspond à vos critères.
Métier d’avenir ou métier passion : de quoi ai-je envie ?
La question du métier passion ou métier d’avenir doit se poser et relève d’un choix personnel : tout dépend de vos envies ! Pour exercer un métier qui vous passionne, sachez que vous devrez inévitablement faire des concessions et accepter certaines contraintes. Si vous avez toujours rêvé de travailler dans la restauration et de devenir cuisinier, il vous faudra par exemple accepter de sacrifier beaucoup de soirées et de week-end pour exercer votre profession.
Si vous voulez davantage de stabilité, d’évolution et de sécurité pour votre futur emploi, choisissez davantage un métier d’avenir dans un domaine en pleine expansion qui recrute de nouveaux professionnels.
Quels sont les métiers qui recrutent ?
Avant de commencer une formation ou toute autre démarche en vue d’exercer un métier qui vous attire, commencez par vous renseigner sur l’avenir de ce secteur d’activité et sur ses possibilités d’évolution. Dans le cas d’une reconversion, mieux vaut s’orienter vers des métiers prometteurs et qui recrutent massivement de nouveaux salariés. Vouloir exercer un métier qui vous passionne ou qui vous convient est une bonne chose, mais assurez-vous qu’il y ait des opportunités de recrutement pour éviter de vous retrouver au chômage au moment de votre reconversion ! Le site de pôle emploi met à disposition des candidats une liste complète et actualisée des métiers et des secteurs qui recrutent le plus. Il s’agit par exemple du domaine de l’informatique, du numérique et du digital, du bâtiment, de l’immobilier ou encore du tourisme.
Apprendre à mieux se connaître pour trouver un métier adapté à son profil
Le bilan de compétences
Le bilan de compétences est une étape clé dans la recherche du métier idéal dans le cas d’une reconversion professionnelle. Il permet de dresser un bilan de votre situation personnelle et professionnelle pour vous donner des pistes de réorientation adaptées à votre profil ! Durant cet entretien réalisé par un professionnel de l’emploi, vous déterminerez vos besoins et ferez le point sur vos motivations, vos expériences, vos soft-skills (qualités humaines) et vos hard-skills, les compétences à valoriser dans le milieu professionnel. Cet accompagnement dispensé en centre va vous permettre d’identifier des pistes de réorientation ou une formation pertinente pour votre projet professionnel et de cibler des secteurs pour trouver un métier adapté à votre profil et dans lequel vous serez pleinement épanoui.
Analyser votre personnalité, votre carrière et vos compétences vous sera ainsi d’une aide précieuse ! Sachez que le bilan de compétences est éligible au CPF(Compte Personnel de Formation), n’hésitez pas à en profiter pour financer votre reconversion professionnelle !
Le test d’orientation professionnelle
Le test d’orientation professionnelle est un autre outil indispensable qu’il convient d’utiliser pour définir un projet professionnel durable et solide. Son objectif est de proposer une sélection de métiers, d’activités ou de perspectives d’évolution à l’individu en reconversion. Les suggestions de poste sont adaptées à ses critères, ses expériences et ses motivations. Vous pouvez réaliser ce test en ligne ou bien vous rendre chez un spécialiste dans un centre dédié !
Le test de personnalité
Se reconvertir nécessite d’avoir une grande connaissance de soi, de ses traits de personnalités, de sa façon d’interagir ou de son savoir-être dans le monde de l’entreprise : c’est là tout l’intérêt de réaliser un test de personnalité ! Ne négligez pas cet aspect, une personne sociable ne s’épanouira pas nécessairement dans le même métier ni dans le même domaine d’activité qu’un individu plus réservé.
Si vous êtes extravertie, les métiers de la vente seront par exemple une bonne option tandis que si vous aimez diriger, endosser le rôle de chef, de manager ou de responsable d’une équipe commerciale marketing vous conviendra beaucoup mieux !
Se faire accompagner pour bien choisir sa reconversion professionnelle
Les organismes et les plateformes de l’emploi
Pour trouver l’emploi idéal qui répond à toutes vos exigences, des coachs professionnels ou des organismes peuvent vous accompagner dans votre démarche. Pôle emploi a ainsi mis en place un accompagnement gratuit dans la construction du projet professionnel de conversion appelée CEP (Conseil en Évolution Professionnelle). N’hésitez pas à vous inscrire sur des plateformes comme Indeed ou Welcome in the Junglequi recensent de nombreuses offres d’emploi. Ces sites vous permettront de trouver plus facilement un poste dans une entreprise adaptée à votre profil, vos compétences et vos centres d’intérêt.
Trouver l’emploi idéal grâce aux salons Profession’L
Vous êtes à la recherche du métier idéal dans lequel vous épanouir pleinement ? Nous avons la solution pour vous : participez à l’un des salons Profession’L dédiés à l’évolution et à la reconversion professionnelle.
Présents dans différentes villes, ces événements rassemblent de nombreux professionnels dans le but de vous accompagner dans votre processus de reconversion et dans la quête de l’emploi idéal ! Vous pourrez bénéficier d’un accompagnement personnalisé avec l’un des nombreux coachs certifiés présents sur le salon et profiter ainsi de précieux conseils pour la suite de vos recherches. Nous faciliterons également votre prise de contact avec de nombreuses entreprises qui recrutent et des experts qui pourront vous aider dans votre démarche de recherche d’emploi !
Changer de métier n’est pas anodin et provoque de nombreux bouleversements, tant dans la vie professionnelle que dans la vie personnelle. La reconversion peut se caractériser par un changement de poste, de secteur d’activité, de conditions de travail ou encore de rémunération. Toutefois, malgré ces nombreux bouleversements, cette envie de donner plus de sens à sa vie professionnelle en entamant une reconversion est partagée par de nombreux Français. En effet, d’après le baromètre publié par Centre Inffo en janvier 2021, 20% des actifs en janvier 2021 préparaient leur reconversion professionnelle et 27% des actifs y pensaient fortement.
Cependant, si la formation ou la reconversion sont signe de nouveau départ, ils sont aussi synonyme de coût : il convient donc de se questionner sur les sujets pratiques tels que le maintien d’une rémunération pendant le processus de reconversion ou encore la rémunération de la formation professionnelle.
Découvrez sans plus attendre nos meilleurs conseils pour une reconversion sans embûche et sans perte de salaire !
Trouver une solution pour se reconvertir sans perte de salaire
La crainte de perdre son salaire ou d’avoir des difficultés financières ne doit pas freiner votre envie de reconversion. Néanmoins, il est primordial de prendre en compte ces changements afin de trouver une solution optimale pour la réalisation de votre projet. En effet, malgré cette mutation de carrière professionnelle, il faut pouvoir continuer à payer vos factures, vos charges et maintenir le même train de vie pour subvenir à vos besoins.
Trouver une solution pour une reconversion sans perte de salaire vous garantira une sécurité financière et une sérénité pendant cette période de bouleversements.
Les meilleures solutions pour se reconvertir tout en gardant un salaire
Anticiper la reconversion et mettre de l’argent de côté
La reconversion nécessite d’avoir un revenu ou des financements pour suivre des formations, notamment si vous voulez maintenir votre salaire. Lors de votre période de réflexion, nous vous conseillons d’anticiper votre future reconversion en plaçant de l’argent sur un compte épargne. Le montant économisé constituera un complément utile pendant votre recherche d’un futur emploi afin de couvrir des frais éventuels ou de financer votre formation. Si cette solution ne permet pas d’avoir un revenu aussi conséquent qu’un salaire sur la durée, elle aide néanmoins à maintenir un minimum de fonds en cas de besoin.
2 Suivre des formations tout en étant salarié et en conservant son emploi
Saviez-vous que 48% des Français envisageaient de suivre une formation au cours de l’année 2021 ? La formation est le moyen idéal de se préparer à exercer un nouveau métier, de changer de secteur d’activité, ou simplement d’amorcer sa reconversion professionnelle avec davantage de compétences et de connaissances pour exercer le métier visé.
Pour pouvoir suivre une formation sans risquer de voir votre salaire s’amoindrir, nous vous conseillons de conserver votre emploi dans votre entreprise actuelle, et ce, le plus longtemps possible, c’est-à-dire jusqu’au moment d’exercer votre nouvel emploi. Tout en exerçant votre métier, vous pourrez participer à des formations en ligne en dehors de vos heures de travail. Dans certains cas, il est même possible de le faire sur votre temps en entreprise ou encore sur vos périodes de congés. Ainsi vous serez toujours rémunéré tout en vous formant !
3 Se tourner vers les aides et dispositifs de financement pour garder une rémunération
Saviez-vous que plusieurs aides à la reconversion professionnelle sont disponibles pour vous accompagner dans votre projet ? Les aides peuvent vous aider à financer votre formation et dans certains cas vous assurer le maintien de votre salaire !
Le Compte Personnel de Formation (CPF)
Le CPF ou Compte Personnel de Formation est un dispositif mis en place depuis 2015 qui a pour rôle de financer des formations professionnelles et d’indiquer à tout travailleur ses droits pour les réaliser.
Le CPF fonctionne selon le principe de crédits cumulés : le compte est alimenté à hauteur de 500 € chaque année travaillée à temps plein, dans une limite de 5 000 € cumulés, ou 8 000 € selon certains cas particuliers. Le solde du CPF peut ensuite être mobilisé en totalité ou partiellement pour financer votre formation de reconversion ou un bilan de compétences. Le CPF est accessible à tous les actifs ou demandeurs d’emploi de plus de 16 ans et peut se consulter en ligne depuis le site web du CPF.
L’avantage majeur de ce dispositif est que si vous êtes salarié et que vous souhaitez suivre une formation avec le CPF pendant vos heures de travail, vous serez toujours rémunéré : il vous faudra alors rentrer dans le cadre du PTP ou Projet de Transition Professionnelle.
Le Projet de Transition Professionnelle (PTP)
Le Projet de Transition Professionnelle, ou CPF de transition, est un dispositif qui encourage les salariés à entreprendre des démarches de reconversion. Ce système est adapté aux personnes souhaitant maintenir leur rémunération tout en se formant ! En effet, suivant les conditions d’accès et avec l’accord de l’employeur, le salarié peut bénéficier d’une formation longue tout en percevant une rémunération égale à son salaire moyen de référence.
4 Suivre une formation rémunérée pour mettre en place sa reconversion
Saviez-vous que vous pouvez suivre certaines formations tout en percevant une rémunération ? Voici les processus à mettre en oeuvre pour se former tout en conservant un salaire :
rendez-vous sur le site web de Pôle Emploi afin de prendre connaissance des différentes formations proposées et des différentes rémunérations qui s’offrent à vous en fonction de plusieurs critères comme votre situation personnelle ou encore vos allocations actuelles ;
consultez la liste des formations et des cours dispensés par les établissements GRETA : ce sont des établissements liés à l’Éducation nationale qui proposent des formations pour les adultes, avec la possibilité de faire une alternance et de percevoir une rémunération. L’alternance est accessible aux personnes ayant entre 16 et 25 ans, mais aussi aux bénéficiaires de minimas sociaux et de demandeurs d’emploi, et ce, sans limite d’âge ;
faites une demande de VAE (validation des acquis de l’expérience) auprès de votre employeur : selon vos expériences et vos compétences professionnelles, cette validation des acquis permet d’obtenir un diplôme ou une certification professionnelle qui vous seront utiles pour changer de métier ou pour bénéficier d’une promotion. Après l’accord de l’employeur, la VAE peut être réalisée pendant les heures de travail avec un congé VAE, ce qui permet le maintien de la rémunération du salarié.
Sachez enfin que la VAE peut entrer dans le cadre du dispositif de reconversion ou promotion par l’alternance (PRO A) : il s’agit de bénéficier d’une formation en alternance pour se former tout en garantissant le maintien de sa rémunération et de sa protection sociale.
Préparer sa reconversion professionnelle
Si la perte de salaire, la formation ou la reconversion sont pour vous un sujet de préoccupation, nous vous conseillons de vous tourner vers des professionnels de la reconversion ! Nous vous proposons des ateliers et des salons pour vous aider à trouver des réponses concernant votre projet d’avenir professionnel. Avec Profession’L, faites de votre reconversion un véritable succès !
Les signaux qui montrent qu’il est temps de changer de travail !
Après plusieurs mois ou années passés au sein de la même entreprise, nombreux sont les salariés à entamer une phase d’introspection et de remise en question professionnelle. La motivation et l’investissement dans les tâches confiées au travail sont au cœur des préoccupations majeures des actifs en emploi. Cette reconsidération relative au travail exercé prend racine dans la quête de sens et le partage des valeurs de l’entreprise qui, lorsqu’ils font défaut, mènent inéluctablement le salarié dans une période de doutes et de revendications. Si ce phénomène est tout sauf nouveau, il n’a de cesse de croître. Une étude Factorial réalisée en octobre 2021 en partenariat avec l’institut de sondage OpinionWay, a en effet révélé que plus d’un tiers des Français ont perdu tout sens dans leur activité professionnelle ces deux dernières années.
Face à ce constat, changer de travail se présente parfois comme la seule alternative. Si les raisons d’opérer un changement professionnel sont nombreuses, certains signes ne trompent pas ! Manque de motivation, stagnation professionnelle, valeurs aux antipodes de l’entreprise et tant d’autres : découvrez 6 bonnes raisons de changer de travail !
1. Votre métier vous ennuie profondément
Motivation en berne, désintérêt profond ou sentiment d’être dans une impasse professionnelle : vous présentez tous les symptômes de l’ennui au travail. Connaissez-vous le “bore-out” ? Le phénomène, que l’on peut traduire par “ennui professionnel », est loin d’être isolé : une étude Qapa menée en 2019 révèle que 63% des Français s’ennuient au travail. L’ennui professionnel se manifeste consécutivement à :
un manque de travail ;
des tâches répétitives et peu valorisantes pour le salarié ;
un travail sous-qualifié dans lequel l’employé présente des compétences supérieures à celles qui sont requises par sa fonction ;
un rythme de travail monotone ;
un environnement peu stimulant ;
un manque de considération ou d’interactions avec les collègues ou l’employeur.
Le mal-être qui résulte du “bore out” peut conduire à un désinvestissement progressif dans le travail plaçant le salarié dans des situations qui pourraient lui être préjudiciables : erreurs d’inattention, procrastination, non-réalisation des missions confiées.
2. Vous ne partagez pas les valeurs de votre entreprise
Les valeurs d’une entreprise constituent son ADN. Elles se révèlent dans les méthodes de management des équipes d’encadrement, dans les stratégies déployées au quotidien, mais également dans la manière de considérer les individus. Essentielles pour fédérer et donner du sens au travail réalisé, elles sont le reflet de l’identité de toute société. Pourtant, face aux difficultés ou sans aucune raison apparente, ces valeurs peuvent être amenées à évoluer, dans le bon, comme dans le mauvais sens. Il peut alors se produire une certaine inadéquation entre l’employé et l’entreprise dans laquelle il mène sa carrière professionnelle, remettant ainsi en question l’intégrité même du salarié. Peuvent en résulter :
une perte de confiance en soi ;
un conflit personnel intérieur ;
des actes de rébellion envers ses collègues ou son employeur ;
un renfermement sur soi ;
un désaccord sur les méthodes de travail employées menant à un dégoût profond pour son emploi.
3. Vous manquez de reconnaissance de la part de vos employeurs
Seule une personne sur quatre déclare obtenir suffisamment de reconnaissance au travail selon une étude Moodwork menée en mars 2022. Comment un employé peut-il parvenir à trouver un sens à son activité professionnelle lorsqu’il ne retire aucun mérite de son dur labeur ? Le manque de considération au travail induit un véritable désengagement de la part du salarié et met en exergue les méthodes de management inadaptées de l’entreprise. Un fort sentiment de démotivation et une baisse de productivité de l’employé en sont les premiers signaux et peuvent à terme dégénérer en troubles plus profonds tels que la dépression ou le burn-out notamment chez les femmes.
4. Votre travail est source de stress
Surcharge de travail, changements inattendus constants, désorganisation interne à l’entreprise : votre métier engendre chez vous un stress quotidien ? L’Institut National de Recherche et de Sécurité pour la prévention des accidents du travail et des maladies professionnelles (INRS) définit le stress au travail comme une situation pour laquelle “une personne ressent un déséquilibre entre ce qu’on lui demande de faire dans le cadre professionnel et les ressources dont elle dispose pour y répondre”. Si celui que l’on appelle communément le bon stress permet de se dépasser et d’accroître ses performances, le mauvais stress génère, quant à lui, des symptômes parfois graves, comme :
l’épuisement professionnel, appelé burn-out ;
des angoisses récurrentes ;
des insomnies ;
des maux de tête ;
un sentiment de dévalorisation profonde du salarié ;
la dépression.
5. L’environnement de votre entreprise ne vous convient plus
Vous avez l’impression de manquer de liberté, d’être réprimé dans vos prises d’initiatives ou vous ne trouvez simplement plus d’adéquation entre vos organisations professionnelle et personnelle ? L’environnement dans lequel vous exercez votre métier a toute son importance. Il a trait au confort dans votre bureau, à vos conditions de travail, à vos relations avec vos collègues et votre employeur, mais également à votre organisation de vie. Votre demande de télétravail a été refusée, votre aménagement d’horaires a avorté ou votre matériel de bureau ne sera pas changé malgré son caractère défectueux ? Si votre hiérarchie n’accède à aucune de vos requêtes ou ne motive pas ses refus, il est peut-être grand temps de changer de travail et d’entreprise !
6. Votre métier n’offre aucune perspective d’évolution de carrière
Il n’y a dans votre entreprise aucune ouverture de poste ou perspective d’évolution, ni de revalorisation de salaire : vous avez le sentiment d’être dans une impasse professionnelle. Vous avez l’impression d’avoir fait le tour de votre métier et de déployer des efforts en vain pour obtenir une promotion qui n’arrivera jamais. Si vous avez déjà abordé ce point par le passé avec votre employeur lors d’entretiens annuels et qu’aucune solution telle qu’une formation, une promotion ou un changement de poste n’a été envisagée, le moment est peut-être venu d’opérer un changement professionnel.
Comment changer de travail ?
C’est décidé, vous souhaitez changer de travail, mais vous ne savez pas par où commencer ! La première étape, et non des moindres, consiste à dresser une liste de ce que vous voulez, mais surtout de ce que vous ne voulez plus pour votre futur emploi. Ainsi, vous entreverrez assez naturellement les différentes options qui s’offrent à vous :
faire une reconversion professionnelle et changer de secteur d’activité ;
demander un reclassement ou un changement de poste dans votre entreprise ;
partir dans un nouveau parcours d’études ou de formation.
Cette décision vous appartient, vous seul savez quel projet professionnel a le plus de chance d’aboutir selon votre motivation. Opérer une transition dans le monde du travail ne s’opère pourtant pas à la va-vite. Il vous faudra reconsidérer certains aspects de votre vie pour être en accord avec votre décision, avant même de vous lancer dans les démarches. Pour y voir plus clair et obtenir de précieux conseils pour votre projet, vous pouvez réaliser un bilan de compétences en mobilisant le solde de votre CPF (Compte Personnel de formation) ou vous rapprocher d’experts en reconversion professionnelle : coach, agence spécialisée. Le monde des possibles s’ouvre à vous : à vous de jouer ! Afin de vous aider, nous avons créé le top 10 des métiers pour femmes en vogue pour 2024.