Les signaux qui montrent qu’il est temps de changer de travail !

Après plusieurs mois ou années passés au sein de la même entreprise, nombreux sont les salariés à entamer une phase d’introspection et de remise en question professionnelle. La motivation et l’investissement dans les tâches confiées au travail sont au cœur des préoccupations majeures des actifs en emploi. Cette reconsidération relative au travail exercé prend racine dans la quête de sens et le partage des valeurs de l’entreprise qui, lorsqu’ils font défaut, mènent inéluctablement le salarié dans une période de doutes et de revendications. Si ce phénomène est tout sauf nouveau, il n’a de cesse de croître. Une étude Factorial réalisée en octobre 2021 en partenariat avec l’institut de sondage OpinionWay, a en effet révélé que plus d’un tiers des Français ont perdu tout sens dans leur activité professionnelle ces deux dernières années.


Face à ce constat, changer de travail se présente parfois comme la seule alternative. Si les raisons d’opérer un changement professionnel sont nombreuses, certains signes ne trompent pas ! Manque de motivation, stagnation professionnelle, valeurs aux antipodes de l’entreprise et tant d’autres : découvrez 6 bonnes raisons de changer de travail !

1. Votre métier vous ennuie profondément

Motivation en berne, désintérêt profond ou sentiment d’être dans une impasse professionnelle : vous présentez tous les symptômes de l’ennui au travail. Connaissez-vous le “bore-out” ? Le phénomène, que l’on peut traduire par “ennui professionnel », est loin d’être isolé : une étude Qapa menée en 2019 révèle que 63% des Français s’ennuient au travail. L’ennui professionnel se manifeste consécutivement à :

Le mal-être qui résulte du “bore out” peut conduire à un désinvestissement progressif dans le travail plaçant le salarié dans des situations qui pourraient lui être préjudiciables : erreurs d’inattention, procrastination, non-réalisation des missions confiées.

2. Vous ne partagez pas les valeurs de votre entreprise

Les valeurs d’une entreprise constituent son ADN. Elles se révèlent dans les méthodes de management des équipes d’encadrement, dans les stratégies déployées au quotidien, mais également dans la manière de considérer les individus. Essentielles pour fédérer et donner du sens au travail réalisé, elles sont le reflet de l’identité de toute société. Pourtant, face aux difficultés ou sans aucune raison apparente, ces valeurs peuvent être amenées à évoluer, dans le bon, comme dans le mauvais sens. Il peut alors se produire une certaine inadéquation entre l’employé et l’entreprise dans laquelle il mène sa carrière professionnelle, remettant ainsi en question l’intégrité même du salarié. Peuvent en résulter : 

3. Vous manquez de reconnaissance de la part de vos employeurs

Seule une personne sur quatre déclare obtenir suffisamment de reconnaissance au travail selon une étude Moodwork menée en mars 2022. Comment un employé peut-il parvenir à trouver un sens à son activité professionnelle lorsqu’il ne retire aucun mérite de son dur labeur ? Le manque de considération au travail induit un véritable désengagement de la part du salarié et met en exergue les méthodes de management inadaptées de l’entreprise. Un fort sentiment de démotivation et une baisse de productivité de l’employé en sont les premiers signaux et peuvent à terme dégénérer en troubles plus profonds tels que la dépression ou le burn-out notamment chez les femmes.

4. Votre travail est source de stress

Surcharge de travail, changements inattendus constants, désorganisation interne à l’entreprise : votre métier engendre chez vous un stress quotidien ? L’Institut National de Recherche et de Sécurité pour la prévention des accidents du travail et des maladies professionnelles (INRS) définit le stress au travail comme une situation pour laquelle “une personne ressent un déséquilibre entre ce qu’on lui demande de faire dans le cadre professionnel et les ressources dont elle dispose pour y répondre”. Si celui que l’on appelle communément le bon stress permet de se dépasser et d’accroître ses performances, le mauvais stress génère, quant à lui, des symptômes parfois graves, comme :

5. L’environnement de votre entreprise ne vous convient plus

Vous avez l’impression de manquer de liberté, d’être réprimé dans vos prises d’initiatives ou vous ne trouvez simplement plus d’adéquation entre vos organisations professionnelle et personnelle ? L’environnement dans lequel vous exercez votre métier a toute son importance. Il a trait au confort dans votre bureau, à vos conditions de travail, à vos relations avec vos collègues et votre employeur, mais également à votre organisation de vie. Votre demande de télétravail a été refusée, votre aménagement d’horaires a avorté ou votre matériel de bureau ne sera pas changé malgré son caractère défectueux ? Si votre hiérarchie n’accède à aucune de vos requêtes ou ne motive pas ses refus, il est peut-être grand temps de changer de travail et d’entreprise !

6. Votre métier n’offre aucune perspective d’évolution de carrière

Il n’y a dans votre entreprise aucune ouverture de poste ou perspective d’évolution, ni de revalorisation de salaire : vous avez le sentiment d’être dans une impasse professionnelle. Vous avez l’impression d’avoir fait le tour de votre métier et de déployer des efforts en vain pour obtenir une promotion qui n’arrivera jamais. Si vous avez déjà abordé ce point par le passé avec votre employeur lors d’entretiens annuels et qu’aucune solution telle qu’une formation, une promotion ou un changement de poste n’a été envisagée, le moment est peut-être venu d’opérer un changement professionnel. 

Comment changer de travail ?

C’est décidé, vous souhaitez changer de travail, mais vous ne savez pas par où commencer ! La première étape, et non des moindres, consiste à dresser une liste de ce que vous voulez, mais surtout de ce que vous ne voulez plus pour votre futur emploi. Ainsi, vous entreverrez assez naturellement les différentes options qui s’offrent à vous :

Cette décision vous appartient, vous seul savez quel projet professionnel a le plus de chance d’aboutir selon votre motivation. Opérer une transition dans le monde du travail ne s’opère pourtant pas à la va-vite. Il vous faudra reconsidérer certains aspects de votre vie pour être en accord avec votre décision, avant même de vous lancer dans les démarches. Pour y voir plus clair et obtenir de précieux conseils pour votre projet, vous pouvez réaliser un bilan de compétences en mobilisant le solde de votre CPF (Compte Personnel de formation) ou vous rapprocher d’experts en reconversion professionnelle : coach, agence spécialisée. Le monde des possibles s’ouvre à vous : à vous de jouer ! Afin de vous aider, nous avons créé le top 10 des métiers pour femmes en vogue pour 2024.

À quel âge peut-on se reconvertir ?

Si les anciennes générations avaient tendance à considérer que l’on choisit sa carrière pour la vie, la réalité se charge chaque jour un peu plus de nous démontrer le contraire. En effet, les changements d’orientation professionnelle se multiplient toujours davantage. Ils touchent en majorité les 25-34 ans, qui représentent 64% des personnes ayant entamé ou envisageant une reconversion professionnelle, d’après une enquête web réalisée par BVA en 2021. Cependant, la fréquence en hausse des reconversions professionnelles en France n’a que peu d’incidence sur les difficultés qu’une telle décision engendre pour certains. 

Qu’elle soit initiée dans le cadre d’un licenciement, à la suite d’un choix personnel ou même par défaut, la reconversion professionnelle n’est pas une démarche que l’on entreprend à la légère et certains critères peuvent parfois nous retenir dans la prise de décision. L’âge fait partie de ces critères décisifs, mais est-ce justifié ? 

À quel âge peut-on se reconvertir ? Profession’L vous livre des éclaircissements sur la question. 

Pour quelles raisons entamer une reconversion professionnelle ?

On n’entame pas un processus de reconversion professionnelle sans avoir une ou plusieurs bonnes raisons de le faire ! Selon votre âge, ces raisons peuvent varier et s’additionner les unes aux autres. Ainsi, vous pouvez décider de quitter votre poste actuel parce que :

Changer de métier quand on est jeune professionnel

Pourquoi se reconvertir entre 20 et 35 ans ?

Entamer une reconversion professionnelle quand on n’a que peu, voire pas d’expérience professionnelle peut sembler étonnant pour certains, alors que la tranche des 20-35 ans est justement la plus touchée par le phénomène de la reconversion. En effet, le manque d’expérience, mais aussi la facilité à se détacher d’un milieu dans lequel on vient seulement d’arriver, permettent parfois de changer d’orientation professionnelle rapidement. Une première expérience qui se déroule mal, une orientation mal ciblée lors du cursus scolaire, une nouvelle opportunité qui vient d’apparaître : ces raisons peuvent mener un jeune professionnel à se tourner vers un autre métier. 

Quels avantages vous confère votre jeune âge lors d’une reconversion professionnelle ?

Fraîchement arrivée dans le monde du travail, une personne jeune a davantage de facilité à se détourner du secteur professionnel qu’elle avait choisi au départ pour se diriger vers un autre. Les études ne sont pas loin derrière elle et retourner en formation pour se former à un autre métier est loin d’être insurmontable. Le marché de l’emploi, bien qu’il valorise l’expérience professionnelle et les parcours scolaires rapidement suivis d’un emploi, reste toujours ouvert aux jeunes arrivants. Si votre projet nécessite une formation complémentaire, pensez à vous documenter sur les revenus auxquels vous avez droit pendant votre reconversion professionnelle.


La jeunesse laisse toute latitude de se lancer dans un nouveau projet avant d’avoir “pris racine” dans une voie qui ne vous intéresse finalement pas assez. L’énergie disponible, votre liberté et vos capacités d’apprentissage encore intactes sont autant de facteurs qui permettent de changer de direction rapidement : profitez-en !

Faire une reconversion professionnelle quand on a entre 35 et 45 ans

Pour quelles raisons se reconvertir quand on a la quarantaine ?

En plus des causes déjà évoquées, certaines autres peuvent être plus spécifiques à cette tranche d’âge, comme un ennui prolongé dans un poste dont on pense avoir fait le tour, une curiosité prononcée pour un autre métier, des collègues que l’on ne supporte plus, ou encore la fameuse “crise de la quarantaine”. Entre 35 et 45 ans, selon le temps que vous avez déjà passé à votre poste, vous pouvez estimer avoir gagné une solide expérience et vouloir changer de métier. En effet, de nombreuses années de travail vous attendent encore avant la retraite et vous pouvez choisir de les passer dans un secteur totalement différent de celui dans lequel vous avez fait vos armes !

Les avantages à se reconvertir lorsque l’on est dans cette tranche d’âge

Se lancer dans un changement de carrière à 40 ans, c’est avoir derrière soi une certaine expérience tout en ayant encore devant soi de belles perspectives d’évolution et d’amélioration. Les recruteurs sont nombreux à valoriser l’expérience professionnelle et en aucun cas vous ne devez percevoir votre âge comme une barrière, bien au contraire ! La motivation qui vous anime dans votre changement de vocation, les hard skills comme les soft skills que vous avez développées lors de vos premières expériences professionnelles sont autant de qualités à mettre en avant lors des entretiens d’embauche que vous passerez.

La reconversion professionnelle passé 50 ans

Pourquoi se reconvertir quand on a la cinquantaine ?

Lorsque l’on a atteint 50 ans, quelques années nous séparent encore de la retraite : si l’on choisit de changer de voie avant que celle-ci n’arrive, c’est souvent pour une bonne raison ! Il peut notamment s’agir d’un projet que vous avez en tête depuis longtemps et que vous n’avez jamais eu l’occasion de mettre en œuvre. Ou bien, à l’approche de la retraite, vous ne vous voyez tout simplement pas terminer votre carrière dans le secteur où vous êtes restés tout au long de votre vie professionnelle.

Quels avantages lors d’une reconversion professionnelle pour la tranche des 50 ans et plus ?

À 50 ans, vous avez désormais une expérience professionnelle assez longue et vous avez acquis un certain nombre de connaissances et de compétences techniques : à vous de les mettre en avant ! Il existe certains domaines où la préférence d’un recruteur ira naturellement vers un concurrent plus jeune, mais c’est loin d’être une norme ! Et surtout, vous avez peut-être envie de devenir votre propre patron ! Maintenant que vous savez dans quelles conditions vous voulez travailler, le moment est bien choisi pour démarrer votre propre activité. Votre stabilité financière vous permet notamment de vous lancer plus facilement dans l’aventure et de financer votre formation.

Vers quel métier se reconvertir ?

Parfois, on sait exactement ce que l’on veut faire et dans ce cas il ne reste plus qu’à mettre tout en œuvre pour parvenir à ce but déjà défini. Mais il arrive aussi que l’on entame une reconversion seulement parce que la situation professionnelle précédente n’était plus viable, pour quelque raison que ce soit. Dans ce cas, il est possible de ne pas savoir avec précision vers quel métier se tourner

Vous pouvez choisir un nouveau métier selon vos compétences ou plutôt selon vos préférences. Certains secteurs, bien plus porteurs que d’autres, ont bien plus de postes à pourvoir : à vous de déterminer la branche professionnelle qui vous plaît le plus ! 


Dans tous les cas, effectuer un bilan de compétences est une étape qui peut vous permettre d’y voir plus clair et d’identifier plus facilement vos forces et les secteurs dans lesquels elles trouveraient un emploi. Pensez aussi à consulter vos droits à la formation sur votre Compte Personnel de Formation (CPF) pour profiter d’une remise à niveau ou d’un apprentissage complet dans des disciplines qui pourraient être profitables ou nécessaires à votre nouvelle activité !

Se faire accompagner par des professionnels de la reconversion

Vous avez du mal à y voir clair dans les différentes options de reconversion professionnelle qui s’offrent à vous ? Vous pouvez choisir de vous faire accompagner dans votre projet par des professionnels de la reconversion. Vous y gagnerez en sérénité et trouverez sans doute des idées nouvelles sur la façon d’envisager la question !

À quels revenus ai-je droit pendant ma reconversion professionnelle ?

C’est décidé, vous allez entamer une reconversion professionnelle et quitter votre emploi actuel ! Vous n’êtes pas seul dans ce cas : l’étude du CSA de 2022 sur la formation et l’emploi indique qu’un actif sur cinq est actuellement en train de préparer une reconversion professionnelle. Un bouleversement d’une telle ampleur suscite parfois une légitime appréhension ainsi qu’un certain nombre de questionnements. Parmi celles-ci, le financement de la reconversion professionnelle occupe une place de choix : peut-on parvenir à se former pour changer de profession tout en conservant un revenu stable ? Il existe aujourd’hui un certain nombre de dispositifs et d’aides accessibles à toute personne souhaitant opérer un changement de carrière. 


À quels revenus pouvez-vous prétendre pendant votre reconversion professionnelle ? Si vous êtes salarié ou en recherche d’emploi, les solutions disponibles ne seront pas les mêmes. Profession’L vous explique tout sur les différentes options qui s’offrent à vous !

Le Compte Personnel de Formation vous veut du bien !

Qu’est-ce que le Compte Personnel de formation ?

Le Compte Personnel de Formation, ou CPF, est un système mis en place en 2015 qui permet à tout salarié de gagner des droits à la formation au cours de ses années d’activité. Cumuler des droits à la formation ne demande aucune action spécifique de la part de l’employé. C’est lorsque celui-ci décide de faire un bilan de compétences ou de suivre une formation que ce solde est mobilisé, totalement ou partiellement. On peut utiliser ses droits à la formation :

En quelle mesure le CPF peut-il aider à financer une reconversion professionnelle ?

Le dispositif du CPF permet à chaque salarié d’alimenter son compte à hauteur de 500 € par année de travail, dans le cas d’un emploi à temps plein. Si l’employé est d’un niveau jugé “peu qualifié”, à savoir détenteur d’un CAP ou d’un BEP, ce solde passe à 800 € par an. Quand le salarié suit une formation pendant un congé de transition professionnelle, il continue d’être payé par son employeur à hauteur de 100 % de son salaire, si celui-ci n’excède pas une somme équivalente à deux SMIC. Si en revanche l’employé a un salaire supérieur à cette limite préétablie : 

Le Plan de Développement des Compétences pour élargir ses domaines d’expertise

Fonctionnement du Plan de Développement des Compétences

Le Plan de Développement des Compétences, ou PDC permet de suivre une formation tout en restant employé de son entreprise. L’élaboration d’un PDC peut être décidée par l’entreprise, mais un salarié peut aussi prendre l’initiative d’y participer. Dans les deux cas, un accord bilatéral est nécessaire et la formation doit être en lien avec la fonction exercée.

La rémunération du salarié pendant le PDC

Les formations suivies durant le PDC ne sortent pas du cadre du contrat de travail : à ce titre, la rémunération du salarié reste la même. À la fin de la formation, celui-ci réintègre son poste, ou bien un emploi de salaire et de compétence égaux ou supérieurs au poste précédemment occupé.

Maîtrisez d’autres champs de compétence avec la Promotion par alternance

Qu’est-ce que la Promotion par alternance ?

La Promotion par alternance, appelée “Pro-A”, a pour but de fournir aux salariés en CDI les compétences nécessaires pour changer de métier ou de secteur professionnel. Ce dispositif propose aux employés un système de formation par alternance pour acquérir un diplôme, un certificat ou de nouvelles expertises utiles à l’obtention d’un tout nouveau poste. L’employeur, tout comme le salarié, peut être à l’initiative de cette mesure de formation, dont la durée va de 6 à 12 mois.

La Promotion par alternance est-elle rémunérée ?

Le salarié est toujours rémunéré pendant le dispositif Pro-A, puisqu’il ne sort pas du cadre du contrat de travail. Attention cependant : la formation peut être suivie sur les heures de travail ou en dehors de ce temps. Dans le deuxième cas, elle n’est alors plus rémunérée.

Comment financer sa reconversion professionnelle quand on n’est pas salarié ?


S’il est plus aisé de financer sa reconversion professionnelle en occupant toujours le poste que l’on souhaite quitter, il est également possible de bénéficier d’aides pour suivre des formations en tant que demandeur d’emploi.

1. Pensez d’abord à l’Aide de Retour à l’Emploi Formation (AREF)

Fonctionnement de l’AREF

L’Aide de Retour à l’Emploi Formation vient financer une formation validée par Pôle Emploi sous 3 conditions :

Quel est le montant de l’AREF ?

Le montant de l’AREF est le même que celui de l’ARE, qu’il vient remplacer pendant la formation. Attention : on ne peut toucher l’AREF que dans la limite de durée des droits de l’ARE. Si une formation excède cette durée, elle ne donne plus droit à l’AREF. Enfin, il est à noter que l’AREF est imposable.

2. La Rémunération de Fin de Formation vient à la suite de l’AREF

Si votre formation n’est pas terminée, mais que vos droits à l’AREF arrivent à leur terme, il est possible d’obtenir la Rémunération de Fin de Formation, ou RFF, sous condition de suivre une formation jugée “qualifiante” par Pôle Emploi, qui concerne un métier dans un secteur dit “en tension”. 

Le montant de la RFF est égal au montant journalier de l’AREF, avec un plafond de 685 € par mois. Comme dans le cas de l’AREF, cette aide est imposable.

3. Effectuez une formation rémunérée par Pôle Emploi avec l’Action de Formation Préalable au Recrutement

L’Action de Formation Préalable au Recrutement, ou AFPR, est un contrat passé entre le demandeur d’emploi, Pôle Emploi et un employeur. Les aides à la formation sont versées à l’employeur, qui s’engage à embaucher ensuite le demandeur d’emploi en CDD pour une durée de 6 à 12 mois. Le demandeur d’emploi continue, quant à lui, de percevoir les aides de Pôle Emploi pendant toute la durée de la formation.

Il existe un contrat similaire pour une promesse d’embauche d’une durée de 12 mois ou plus, appelé Préparation Opérationnelle à l’Emploi Individuelle, ou POE I.

4. La Rémunération des Formations Pôle Emploi pour ceux qui ne sont pas indemnisés

Même sans toucher de rémunération de la part de Pôle Emploi, il est possible d’être indemnisé en suivant une formation reconnue par la structure avec la Rémunération des Formations Pôle Emploi, ou RFPE. Le montant, qui varie de 200 € à 685 € par mois, est calculé de la même manière que celui de l’AREF.

5. Aide exceptionnelle à la formation

Jusqu’au 31 décembre 2022, Pôle Emploi propose une aide exceptionnelle aux personnes commençant une formation même s’ils n’ont pas travaillé les 12 mois requis durant les 15 mois précédant le début de la formation. Le montant de cette aide est de 1000 € : la première moitié est versée le premier mois de la formation et la seconde au terme de celle-ci.

Avez-vous pensé à vous faire accompagner ?

Le choix d’une reconversion professionnelle est tout sauf anodin et il entraîne des changements importants. La question du financement de votre reconversion, si elle est essentielle, n’est peut-être pas la seule qui occupe votre esprit ! Pourquoi ne pas choisir un accompagnement personnalisé pour votre reconversion professionnelle pour ne rater aucune opportunité dans votre changement de carrière ?

Aides à la reconversion : quelles solutions existent ?

Chaque année de plus en plus de personnes, qu’elles soient en activité ou à la recherche d’un emploi, songent à la reconversion pour donner plus de sens à leur vie professionnelle. Selon un sondage CSA mené en 2021, près d’un Français sur deux envisage ou a déjà initié un projet de reconversion.

Changement de métier ou d’organisation, nouvelles conditions de travail ou encore rémunération parfois revue à la baisse : entreprendre une reconversion professionnelle demande de reconsidérer sa carrière sous bien des aspects. Cependant, avant même d’entamer ce parcours riche en transformations, il est nécessaire de s’interroger sur le financement de votre nouveau projet professionnel. Si le gouvernement a, au fil des années, développé de nombreux dispositifs d’accompagnement pour financer et encourager à la reconversion, savez-vous quels sont ceux auxquels vous pouvez prétendre ?


Levons le voile sur les différents financements et aides disponibles en fonction de votre situation pour une reconversion professionnelle réussie !

Les aides à la reconversion professionnelle en tant que salarié

Le Compte Personnel de Formation : CPF de transition professionnelle

Répondant anciennement au nom de Droit individuel à la formation (DIF), le Compte Personnel de Formation (CPF) a fait son apparition en France en janvier 2015. Ce dispositif ouvre les portes de la formation professionnelle en mobilisant les crédits cumulés par les salariés ayant exercé un emploi. Chaque année, 500 € sont ainsi alimentés sur votre compte en ligne pour un emploi à temps plein. Le solde du CPF peut alors être utilisé partiellement ou totalement, quand l’employé le souhaite pour faire un bilan de compétences ou une formation en vue d’une reconversion professionnelle. 

S’il n’est pas obligatoire d’être en emploi au moment de la mobilisation du Compte Personnel de Formation, il présente un avantage de taille pour le salarié : le maintien de son salaire. Dans ce cas, le salarié rentre dans le cadre du Congé de Transition Professionnelle (CTP) qui vise à encourager l’autonomie des employés qui souhaitent entreprendre des démarches de reconversion professionnelle. Dès lors que les conditions d’accès sont remplies et que la demande a été acceptée par l’entreprise, le salarié perçoit alors la totalité de son salaire moyen de référence (SMR) durant toute la durée de sa formation s’il est inférieur ou égal à 2 Smic ou 90% s’il est supérieur à 2 Smic.

Le dispositif Pro-A : la reconversion professionnelle par l’alternance

Dans un contexte de transition numérique grandissante, le dispositif Pro-A a vu le jour pour pallier le manque de connaissances et de maîtrise des nouvelles technologies. Envisageable pour les évolutions et promotions professionnelles, ce type de formation s’inscrit également dans une démarche de réorientation. Dispensées en alternance, les formations Pro-A garantissent un maintien du salaire aux salariés à l’instar du CTP, si elles sont réalisées pendant le temps de travail.

Le Plan de Développement des Compétences (PDC) : gagnez de nouvelles connaissances

Se reconvertir sans changer d’entreprise est une solution régulièrement plébiscitée par les salariés en quête d’un renouveau professionnel. Auparavant appelé Plan de Formation, le Plan de Développement des Compétences vise à développer de nouvelles compétences qui font défaut au salarié pour exercer un tout autre métier dans le secteur d’activité de l’entreprise. Généralement à l’initiative de l’employeur, le PDC est entièrement pris en charge par l’entreprise et la rémunération de l’employé intégralement maintenue. 

Quelles aides après une démission pour reconversion professionnelle ?

La loi pour la liberté de choisir son avenir professionnel du 5 septembre 2018 offre de nouvelles garanties pour les salariés démissionnaires désireux d’entreprendre des démarches de reconversion professionnelle. Elle prévoit notamment le versement des indemnités chômage ARE (Allocation de Retour à l’Emploi) pour mener à bien ce projet si le salarié remplit les conditions suivantes :


Bon à savoir : avant d’entreprendre vos démarches de démission auprès de votre employeur, mobilisez un conseil en évolution professionnelle (CEP) pour étudier les différentes solutions qui s’offrent à vous pour votre reconversion.

Reconversion professionnelle pour les demandeurs d’emploi : quelles sont les aides et subventions ?

Il n’est pas obligatoire d’être en poste pour bénéficier d’un accompagnement financier afin de concrétiser un nouveau projet professionnel. En ce sens, l’Etat a mis en place de nombreuses aides pour motiver et valoriser la reconversion des demandeurs d’emploi.

Le Compte Personnel de Formation (CPF) : mobilisez vos crédits acquis !

Le solde cumulé sur votre CPF est le même que vous soyez en poste ou sans emploi. Ce qui a été acquis à l’issue de vos différentes périodes d’activité est mobilisable à tout moment pour vous permettre d’entreprendre des démarches de formations préalables à une reconversion professionnelle.

L’Aide de Retour à l’Emploi Formation (AREF) : une allocation de formation

Si votre nouveau projet professionnel rentre dans le cadre de votre Projet Personnalisé d’Accès à l’Emploi (PPAE), vous percevez l’Aide de Retour à l’Emploi Formation (AREF) pendant la durée de votre formation de reconversion professionnelle. L’AREF est une allocation versée par Pôle Emploi qui autorise l’allocataire à être indisponible pour tout nouvel emploi le temps de sa formation, sans pour autant interrompre ses droits au chômage.

La Rémunération des Formations de Pôle Emploi (RFPE) et les aides de fin de droit

Vous êtes demandeur d’emploi et ne percevez plus d’aides de la part de Pôle emploi ? Vous pouvez, sous conditions, percevoir la Rémunération des Formations de Pôle Emploi (RFPE) si vous prenez part à une formation financée ou co-financée par Pôle Emploi. Le versement de ce financement couvre la durée totale de votre formation de reconversion professionnelle.

Si votre indemnisation prend fin au cours de votre formation, vous percevrez la Rémunération de Fin de Formation (RFF) jusqu’à son terme.

AFPR et POE I : remise à niveau de vos compétences avec Pôle Emploi

L’Action de Formation Préalable au Recrutement (AFPR) correspond au financement des frais d’une formation dispensée au sein de l’entreprise pour faire acquérir au candidat les compétences nécessaires à l’exercice d’un emploi. La particularité réside donc dans le versement des aides non pas à l’employé, mais à l’employeur. La formation est limitée à 400 heures durant lesquelles le candidat perçoit l’AREF ou la RFPE en fonction de sa situation. Au terme de la formation, l’entreprise est dans l’obligation de recruter le demandeur d’emploi en CDD de 6 mois minimum et dans la limite de 12 mois ou en contrat d’apprentissage de moins d’un an.

La Préparation Opérationnelle à l’Emploi Individuelle (POE I) reprend les conditions et principes de l’AFPR. Seule la durée du contrat d’embauche au terme de la formation est différente : elle doit être d’au moins 12 mois.

Actions de Formation Conventionnées (AFC) :

Le dispositif d’aides Actions de Formation Conventionnés s’adresse aux demandeurs d’emploi dont la réinsertion professionnelle présente quelques difficultés comme :


L’AFC est entièrement financée par Pôle Emploi pour accélérer le retour à l’emploi, notamment en cas de reconversion professionnelle. Au long de sa formation, le candidat obtient le statut de stagiaire de la formation professionnelle et perçoit l’AREF ou la RFPE.

Se faire accompagner pour sa reconversion professionnelle

Votre avenir professionnel donne lieu à de nombreux questionnements ? Avez-vous songé à vous faire accompagner par des professionnels en la matière ? Puisez l’inspiration dans nos ateliers et témoignages inspirants et amorcez une transition professionnelle couronnée de succès !

5 livres à lire cet été by La Librairie des Chartrons

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Bienvenue au pays de soi-même / Véronique Bogdanoff

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Un coffret de cartes c’est ludique, et sans prise de tête. Que ce soit seule devant sa tasse de thé, ou avec les copines à l’apéro ! Surtout ce jeu, qui en plus d’être superbement illustré, développe une ambition de taille : celui de développer notre ambition justement. Chacune des 42 cartes nous propose un conseil ou une astuce en matière d’organisation, énergie, intuition…Avec son carnet explicatif et ses fiches pratiques détachables, il permet une mise en pratique rapide.

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Le jour où j'ai apprivoisé ma peur

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Ce guide nous permet d’apprivoiser et de dépasser nos angoisses et nos phobies. Amélia Lobbé, psychologue spécialiste de l’anxiété, nous montre aussi comment nos peurs peuvent être instrumentalisés par les media.

Et si votre peur pouvait devenir une émotion utile ?

Amélia Lobbé /Le courrier du livre/ 16,90 euros

Ressac de Diglee

Diglee c’est le pseudonyme de Maureen Wingrove, autrice française de BD et romancière. Sur un coup de tête, Maureen part pour une semaine de retraite dans une abbaye en Bretagne. Le genre de truc dont on rêve toute, en se trouvant toujours de bonnes excuses pour ne pas le faire. Alors avant de vous décider, lisez ce témoignage puissant. Vous y rencontrerez des personnages insolites et inoubliables. Et la prochaine à partir, ce sera vous !

Diglee – Points- 7 euros

Mon cahier énergie

On ne présente plus Natacha Calestrémé, autrice des best-sellers « La clé de votre énergie » et « Trouver ma place ». Inspiré d’un cahier de vacances, son ouvrage décline 22 rituels. 22 séquences pour faire peau neuve et nettoyer son énergie. Inspiré des pratiques chamaniques et énergétiques, il propose une véritable progression. L’idéal pour cet été : le mettre dans sa valise, et l’ouvrir tous les matins !

Natacha Calestrémé – Albin Michel – 11,99 euros

5 livres de développement personnel à lire cet été

Vous cherchez des idées de livres de développement personnel à lire cet été ? Nous vous proposons une sélection lecture positive !

C’est l’été et peut être les vacances pour vous. Le moment parfait pour ralentir le rythme et prendre le temps de lire quelques bouquins les doigts de pieds en éventail. Nous vous avons préparé une sélection lecture positive. Des livres de développement personnel mais aussi des romans pour faire un travail sur soi. Découvrez 5 livres à glisser dans votre valise cet été. Bonne lecture et bel été !

Se libérer de la charge mentaleLaurence Bourgeois

« Rosita venait d’avoir quarante ans et ses deux fois vingt bougies lui avaient craché au visage que le compte à rebours allait commencer et qu’il était temps d’en profiter. En profiter ? Mais comment ? Elle qui, chaque matin, attaquait sa journée par une course vertigineuse, où chacun de ses gestes était parfaitement orchestré, chronométré, réglé au dixième de seconde près ! »

L’intuition. Et si on l’écoutait vraiment ?Lydie Castells

Nous avons tous de l’intuition. Mais nous ne savons pas bien la reconnaitre ou n’osons pas l’écouter. Le but essentiel est donc de comprendre la pertinence de l’intuition et de réaliser qu’il n’existe que de BONNES intuitions!

Chloé des loups, Alexandra Ughetto

Chloé, tu es l’ultime descendante de l’ultraviolente lignée des loups, et tu es destinée à devenir une guerrière.
Mais tu refuses cet héritage d’angoisses et de colère.
Heureusement, pour t’aider, il y a Annabelle, ton amie, qui dissipe tes craintes d’un éclat de rire. C’est elle qui te pousse à explorer ton coeur et le monde autour de toi. Cela t’encourage à écrire dans ton carnet tes pensées lumineuses…

Devenez la meilleure version de vous-mêmeMélanie Guibert

Vous souhaitez prendre un nouveau départ ? Vous affirmer, entreprendre des projets, améliorer
vos relations avec les autres ou votre rapport au bonheur ? Ce cahier pratique, conçu avec bienveillance, vous donnera toutes les clés pour progresser à votre rythme et devenir la meilleure version de vous-même.

Ambitieuse et épanouieJenny Chammas

Avec la méthode de Jenny, apprenez enfin qu’ambition peut rimer avec vie perso.

Vous vous demandez comment concilier vos ambitions professionnelles et votre vie personnelle ? Comment faire face au manque de temps, à vos doutes sur votre capacité à tout gérer de front, à votre frustration de ne pas toujours vivre la carrière ou la vie privée que vous aimeriez ? Vous voulez atteindre vos objectifs sans mettre de côté toute une partie de votre vie ?

Je m’ennuie au travail : que faire ?

Depuis la crise sanitaire, de plus en plus de salariés se sentent mal au travail. Si vos missions manquent de sens ou qu’un écart s’est creusé entre vos attentes et celles de votre manager, alors vous ne vous voyez pas poursuivre votre carrière au même poste. 

Vous craignez le changement, vous êtes tiraillé-e entre l’envie de changer et la peur de quitter votre confort actuel. Vous êtes à la croisée des chemins. Nous vous expliquons comment conduire votre réflexion pour identifier les premières actions et les bons interlocuteurs.

Repérez vos acquis

Vous avez de l’expérience, vous avez développé de multiples compétences. Vous allez certainement vous appuyer sur ce que vous savez faire et cela vous sera utile de repérer vos compétences.  Vous allez inventorier tous vos savoir-faire et vos capacités relationnelles, comportementales, intellectuelles.

Interrogez-vous pour nommer vos besoins

Mettre en œuvre un changement dans sa vie implique de bien savoir ce que l’on recherche. On trouve l’épanouissement lorsque l’on se connait bien. Interrogez vos besoins pour être au clair avec ce qui vous manque aujourd’hui et ce que vous aimeriez trouver dans une autre situation. Par exemple, vous pourriez avoir besoin de plus de relations avec des interlocuteurs externes à votre entreprise, plus de travail en équipe, plus de temps de réflexion, de créativité … 

Fixez vos priorités personnelles

Vous allez ensuite élargir la réflexion afin de repérer ce qui est essentiel pour vous et que vous souhaitez retrouver dans votre prochaine étape de vie. Cela peut concerner votre rythme de travail, le style de management, vos valeurs, la rémunération dont vous avez besoin, finalement, vos priorités étant personnelles, elles peuvent être diversifiées.

Déterminez vos compromis possibles

Vous allez penser aussi aux conditions acceptables du changement. Tout changement appelle à faire des compromis, on perd quelque chose, pour retrouver autre chose. A quelles conditions est-ce possible pour vous de changer ? Vous allez examiner des éléments concrets (le salaire minimum acceptable, le temps de trajet, la possibilité de financer une formation, les contraintes extérieures) mais aussi des aspects plus abstraits. Ainsi, vos valeurs, vos loisirs, vos contraintes familiales ou personnelles, vos engagements seront à prendre en compte dans votre réflexion.

Régulez vos émotions liées au changement

Tout  changement de situation passe par une transformation personnelle. Prenez un temps d’introspection afin de vous situer dans cette transition et repérer de quoi vous avez besoin pour avancer à l’étape suivante et devenir pleinement acteur du changement. Celui-ci créé un déséquilibre et vous aurez besoin d’être à l’ écoute de vos émotions pour avancer dans cet entre-deux. Vous allez apprendre à interpréter les émotions liées à votre envie de changement et réguler celles qui peuvent vous freiner.

Une fois cette réflexion sur vous-même menée, vous allez pouvoir agir. 

Si vous avez un projet professionnel en tête, il s’agira de détecter des opportunités.

Vous pouvez commencer par examiner vos possibilités actuelles. Avez-vous actuellement accès à des opportunités au sein votre entreprise ? 

Si vous pouvez envisager des évolutions dans votre situation actuelle, prenez rendez-vous avec votre manager ou le service des ressources humaines afin d’en parler. Ainsi, vous pourrez proposer d’enrichir vos missions, préparer une évolution future, changer de poste en interne.

Vous pouvez aussi décider de changer d’employeur et consulter les offres d’emploi pour sonder le marché et les profils demandés. Parfois, un autre environnement de travail peut répondre à vos attentes. Actuellement, nombreux sont les salariés de grands groupes qui souhaitent changer pour une entreprise de taille plus réduite, afin d’y trouver plus de proximité et de sens.

Si vous avez besoin de redéfinir votre projet professionnel :

Vous sentez que vous avez besoin d’approfondir cette réflexion sur vous-même et sur vos perspectives de carrière. Orientez-vous vers un bilan de compétences pour être accompagné et vous appuyer sur une méthode.  Vous pourrez financer ce bilan de compétences en utilisant votre compte personnel de formation. Le bilan de compétences vous permettra d’actualiser votre projet professionnel, de valider une projet de reconversion professionnelle ou de création d’entreprise.

Une fois votre projet clarifié, vous aurez besoin d’un conseil opérationnel pour construire votre évolution professionnelle :

Vous avez besoin de vous former : demander de l’aide pour choisir une formation ou trouver un financement. Prenez rendez-vous avec un conseiller en évolution professionnelle qui vous renseignera sur les démarches à mener. Il s’agit d’un service public  gratuit assuré par différentes structures telles que Pole Emploi, l’APEC, les missions locales, Cap Emploi.

QUEL EST L’IMPACT DE LA CRISE SANITAIRE SUR VOTRE AVENIR PROFESSIONNEL ?

Nous réalisons une étude qui vise à mesurer les impacts de la crise sanitaire provoquée par la Covid-19 sur l'avenir professionnel des femmes et des hommes selon leur lieu de vie, leur situation familiale et professionnelle. Merci de prendre quelques minutes pour compléter ce questionnaire et de le partager largement autour de vous. Il peut être transmis à tous les actifs, quel que soit leur âge et l'impact qu'a eu la crise sur leur emploi.

Notre sujet de prédilection est de permettre aux femmes de garder une vie professionnelle active car nous sommes convaincues que plus les femmes seront indépendantes économiquement, plus cela contribuera à plus d’égalité et de parité dans notre monde

Depuis plusieurs mois, la crise que nous traversons et toutes ses conséquences (confinement, télétravail, secteurs d’activité à l’arrêt…) sont venues bouleverser nos habitudes de travail et accélérer la mutation du marché de l’emploi. Métiers plus précaires, plus exposés, inégalité salariale, charges domestiques et familiales… autant de facteurs qui nous font penser que la vie professionnelle des femmes sera plus impactée que celle des hommes.

Fortes de notre légitimité grandissante sur le sujet et au regard d’une situation qui ne semble pas s’améliorer, nous lançons, en partenariat avec KEDGE, une enquête nationale sur les conséquences directes que cette crise sanitaire, économique et sociale a sur l’avenir professionnel des femmes et des hommes, afin de mettre en lumière les écarts de situation, de ressenti et des perspectives professionnelles. 

Afin que cette enquête reflète au mieux la réalité et que nous puissions toujours mieux répondre aux attentes de notre public, nous souhaitons recueillir un maximum de réponses et vous remercions par avance pour les quelques minutes que vous prendrez pour répondre aux questions de ce formulaire.

Les premières tendances du sondage seront annoncées le mercredi 28 avril, en préambule du salon Profession’L de Bordeaux des 29 & 30 avril prochain. L’étude approfondie des résultats et les grandes conclusions seront publiées courant juin 2021.

PARTICIPEZ AU SONDAGE

ECOUTEZ L'INTERVIEW FRANCE BLEUE GIRONDE

(Auto)bilan de compétences : comment identifier ses atouts dans sa reconversion ?

Que ce soit dans le cadre d’une reconversion, d’une reprise d’activité ou de tout autre changement professionnel, le bilan de compétences est une phase importante. Et c’est l’une des toutes premières. Connaissance de soi, expériences, goûts, il vous offre un nouveau point de vue sur les atouts, parfois insoupçonnés, qui constitueront les bases de votre démarche. Ou plutôt les armes de votre succès !

Alors de quelle manière l’appréhender ? Avec quels objectifs, quels outils, seule ou accompagnée ? Voici un tour d’horizon de cette étape incontournable.

Un atout, qu’est-ce que c’est et qu’est-ce qu’on en fait ? 

Dans le cadre de votre reconversion ou de votre reprise d’activité, classons dans « atouts » tout ce qui peut vous aider à avancer, ce sur quoi vous pourrez vous appuyer pour les étapes suivantes :

Les atouts ne se limitent pas aux compétences acquises lors de vos précédentes expériences professionnelles, même si cette catégorie y trouve bien sa place. En matière de compétences, celles que vous avez développées dans des contextes plus personnels (dans vos loisirs, votre vie familiale ou comme bénévole dans une association, par exemple) sont tout aussi intéressantes à explorer.

De même, si les savoir-faire (techniques ou spécifiques) sont ceux auxquels on pense souvent en premier lieu, les savoir-être sont également de vraies compétences. Ces qualités humaines ou soft skills peuvent faire toute la différence entre deux CV équivalents par ailleurs.

Et ce n’est pas tout : vos expériences, vos goûts, vos valeurs entrent aussi dans l’équation du bilan.

Comment mettre à jour ses atouts grâce à un (auto)bilan de compétences ?

Faire simplement la liste de vos compétences est un point de départ, mais vous risquez d’en oublier et vous n’aurez pas forcément l’exemple efficace pour les illustrer. Voici une façon de faire qui a souvent l’avantage de dévoiler les atouts que vous ne soupçonnez pas, et qui vous fournira de quoi les étayer : commencez par vos réussites, ces accomplissements qui vous rendent fière de vous.

Car chacune de ces entreprises, qu’elle soit arrivée dans votre vie professionnelle ou ailleurs, est devenue un succès grâce à vos compétences. « J’ai redécoré la chambre de mon fils. » ou « j’ai décroché un contrat d’un million », elles sont toutes valables. Et vous verrez que vous avez beaucoup de raisons d’être fière !

Commencez par les raconter en quelques phrases qui permettront de discerner le contexte, la problématique, la façon dont vous l’avez résolue et le résultat final. Puis analysez quelles compétences vous avez mises en œuvre pour atteindre ce résultat. Avec une trentaine de ces réussites, il y a fort à parier que vous aurez identifié la majeure partie de vos forces.

Cependant, ce n’est pas parce qu’on possède une compétence qu’on apprécie obligatoirement de la mettre en œuvre. Par exemple, vous pouvez être experte en planification, mais détester faire un planning !

L’étape suivante sera donc de déterminer si vous avez aimé utiliser chacune des compétences dans l’anecdote dont elle est issue. Vous obtiendrez ainsi un tableau révélateur de vos goûts.

Enfin, parmi ces derniers, ceux qui vous tiennent le plus à cœur, ceux que vous considérez comme de vrais moteurs pour vous, ce sont vos valeurs.

Cerise sur le gâteau : les réussites qui vous ont servi de points de départ seront parfaites pour prouver vos compétences par l’exemple.

Reconversion ou reprise d’activité : comment s’entourer pour mieux approfondir sa connaissance de soi ?

Faire le point sur ses atouts est certes un parcours personnel, mais rien ne vous oblige à le vivre seule. S’entourer peut même s’avérer très bénéfique.

Tentez l’expérience en sollicitant vos proches. Demandez-leur comment ils vous définissent. Pour eux, quelles sont vos forces ? Dans quel(s) rôle(s), quel(s) métier(s) vous voient-ils ? Vous constaterez que les résultats sont souvent non seulement instructifs, mais également très positifs. Et on n’a jamais trop de réassurance !

Et si vous n’êtes pas convaincue par l’autobilan, ou bien si vous sentez que vous avez besoin qu’un expert vous guide dans ce parcours ou qu’un travail en groupe vous serait profitable, n’hésitez pas.

Selon vos préférences ou votre budget, vous pouvez vous faire accompagner par un coach en transition professionnelle ou par un organisme spécialisé dans la reconversion ou le retour à l’emploi.

L’APEC, ainsi que Pôle Emploi font du conseil en évolution professionnelle, mais de nombreuses associations ou entreprises proposent également des parcours.

Quels que soient la méthode, les moyens, les outils, trouvez vos atouts et armez-vous pour votre reconversion !

Comment choisir son coach de transition professionnelle ?

Dans une démarche de reconversion, opter pour un accompagnement par un coach spécialisé en transition professionnelle peut être très bénéfique.

Encore faut-il choisir la bonne personne pour vous. Celle avec qui le feeling et la confiance passent ; mais aussi quelqu’un qui justifie d’une formation et d’une expérience adéquates, dans un métier qui n’est pas réglementé en France.

Quels sont les critères à prendre en compte pour faire le bon choix ?

Pourquoi opter pour un accompagnement ?

La reconversion (ou la reprise d’activité) donne lieu à de nombreux questionnements. La démarche invite à l’introspection, non seulement autour de ses compétences, mais également au sujet de ses valeurs, de ses moteurs, de ses goûts… Et parfois des barrières ou contraintes inconscientes se dressent sur le parcours.

Seule et sans une méthode de cheminement, il peut être facile de se perdre ou de se décourager. Si vous optez pour un accompagnement individuel personnalisé, le coaching de transition professionnelle est tout indiqué.

Quel est le rôle du coach ?

Le coach n’est pas un psychologue et il n’entrera pas dans ce rôle. D’ailleurs, un bon professionnel vous réorientera vers un thérapeute si nécessaire.

Avant de solliciter un coach, prenez le temps de faire le point sur vos besoins. S’ils se centrent sur votre métier, sur une évolution de carrière ou une reconversion, alors on est bien dans son domaine d’action.

Le rôle du coach est celui d’un guide : il indique la voie de progression, vous aide à vous fixer des objectifs et vous incite à vous poser les bonnes questions en cas de blocage. Pour cela, il se base sur ses compétences spécifiques, mais également sur son expérience professionnelle (en tant que coach et au sens large). Vous bénéficiez donc d’un accompagnement éclairé, mais c’est bien vous qui effectuez le parcours !

Sur quels critères choisir ?

Le bon feeling

Dans un parcours de reconversion ou d’évolution professionnelle, il est important que vous vous sentiez en confiance et complètement à l’aise. Un coach très efficace pour les uns le sera peut-être moins pour les autres, question de personnalité, de manière de s’exprimer ou de façon de travailler.

Dans un premier temps, vous pouvez consulter les sites web des professionnels qui retiennent votre attention, trouver des avis. Puis, si votre sentiment est toujours positif, sollicitez un entretien et assurez-vous que le feeling passe.

Fiez-vous à votre instinct !

Le bagage du coach

À l’heure actuelle, le métier de coach n’est pas réglementé en France. Aucun diplôme n’est requis pour exercer et il y a des centaines d’écoles de coaching, offrant des niveaux de qualité variés.

Il existe cependant un code de déontologie, ainsi qu’une certification délivrée par l’État.

Le volume de la clientèle d’un coach et le nombre d’années de sa pratique peuvent aussi constituer de bonnes garanties, preuves de sa motivation et de son expérience.

Enfin, sa carrière antérieure est également un élément important, puisqu’il s’appuie énormément sur sa propre expérience. Quels postes a-t-il occupés ? Pourquoi s’est-il reconverti dans le coaching ? Quelles sont ses motivations et ses valeurs ?

N’hésitez pas à aborder tous ces sujets lors des rencontres préliminaires, afin de vous faire une idée sur ses compétences, mais aussi pour « sentir » si le courant passe.

Quels tarifs ?

Le budget total d’un accompagnement varie en fonction des régions et de l’expérience du coach. Malheureusement, il n’est pas finançable par le biais du compte personnel de formation (CPF).

Si l’accompagnement n’est pas pris en charge par votre entreprise, il faut prévoir de 100 à 200 euros la séance.

Si l’efficacité du coaching de transition professionnelle n’est plus à démontrer, il existe aussi d’autres types d’aide à la reconversion : associations, parcours en ligne, ateliers, cabinets spécialisés…

Quels que soient votre budget ou vos envies, il existe forcément une solution d’accompagnement pour vous. Entourez-vous !