Le secret pour convaincre : réussir son pitch en toute circonstance

Vous avez deux minutes. Deux minutes pour convaincre un recruteur, capter l’attention d’un investisseur, retenir un prospect lors d’un salon, ou encore inspirer un nouveau collaborateur. Ces instants décisifs sont courts mais déterminants. Et ce qui fait la différence, c’est votre capacité à vous pitcher efficacement.

Savoir se présenter de façon claire, concise et impactante n’est pas réservé aux grandes oratrices ou aux entrepreneurs chevronnés. C’est une compétence que l’on peut apprendre, travailler et affiner. Et surtout, c’est une compétence transversale : utile en entretien, bien sûr, mais aussi dans une multitude de contextes professionnels où il faut convaincre rapidement.

Dans cet article, nous allons voir pourquoi le pitch est un outil indispensable, comment le construire, et surtout comment l’adapter selon la situation.

Pourquoi le pitch est une compétence universelle

On associe souvent le pitch à l’entretien d’embauche. Mais en réalité, vous êtes amenée à vous pitcher bien plus souvent que vous ne l’imaginez :

Dans tous ces cas, les enjeux sont les mêmes : vous faire connaître, marquer les esprits et convaincre rapidement. Le pitch est donc bien plus qu’un exercice de style : c’est un levier de carrière.

Construire son pitch : une méthode simple et adaptable

Un pitch efficace n’est ni un CV récité, ni un discours improvisé. C’est une présentation courte, claire et structurée qui met en avant votre valeur ajoutée.

La trame la plus simple et la plus utilisée repose sur quatre étapes :

  1. Qui je suis : une phrase qui définit clairement votre rôle ou votre expertise. « Je suis responsable marketing, spécialisée dans la communication digitale. »
  2. Ce que je sais résoudre : les problèmes ou besoins auxquels vous répondez. « J’aide les entreprises à renforcer leur visibilité en ligne et à transformer leur audience en clients fidèles. »
  3. Une preuve concrète : un exemple marquant ou un résultat chiffré. « Lors de mon dernier poste, j’ai mis en place une campagne qui a doublé le taux de conversion en trois mois. »
  4. Pourquoi je suis là : le lien avec la situation, le poste, la rencontre ou l’événement. « Ce poste m’attire car il me permet de mettre mon expertise au service d’une entreprise innovante et engagée. »

Ce canevas reste le même, mais il s’adapte selon le contexte.

savoir pitcher en toute circonstancee

Le pitch en entretien

En entretien, le pitch est souvent la réponse à la question « Parlez-moi de vous ». C’est votre occasion de prendre la main dès le départ et de montrer à la fois vos compétences, vos résultats et votre motivation.

Un pitch bien préparé vous évite de tomber dans le piège du CV chronologique. Au lieu d’énumérer vos expériences, vous sélectionnez celles qui servent votre candidature.

👉 Exemple :

« Je travaille depuis huit ans dans la gestion de projet. J’ai accompagné des équipes de tailles variées, en particulier dans des contextes de transformation digitale. Lors de mon dernier poste, j’ai coordonné le déploiement d’un nouvel outil interne utilisé par 300 collaborateurs. Ce que je recherche aujourd’hui, c’est un rôle qui me permette d’allier management et innovation, comme celui que vous proposez. »

Le pitch en networking

Dans un cocktail, un salon ou une rencontre informelle, vous avez rarement plus de trente secondes pour vous présenter. Le pitch doit donc être plus court et plus direct.

👉 Exemple :

« Je suis consultante en image professionnelle. J’aide les femmes en reconversion à renforcer leur confiance et à construire une identité visuelle qui reflète leurs ambitions. »

Ce format très court doit donner envie à votre interlocuteur de continuer la conversation. L’objectif n’est pas de tout dire, mais de laisser une empreinte claire et mémorable.

Le pitch en entrepreneuriat

Pour une entrepreneure, savoir pitcher est une compétence vitale. Que ce soit pour convaincre un investisseur, séduire un client ou attirer un partenaire, le pitch doit combiner vision et crédibilité.

👉 Exemple :

« J’ai créé une marque de cosmétiques naturels en 2021 avec une mission claire : proposer des produits respectueux de la peau et de l’environnement. En deux ans, nous avons triplé notre chiffre d’affaires et intégré deux nouvelles chaînes de distribution. Je cherche aujourd’hui à développer la marque à l’international. »

Ici, les chiffres et les résultats concrets renforcent la crédibilité et l’impact.

Le pitch en interne

On oublie souvent que le pitch est aussi utile au sein même d’une entreprise. Convaincre un manager d’adopter une nouvelle méthode, présenter une idée en réunion, défendre un projet devant un comité… Tout cela nécessite un pitch.

👉 Exemple :

« Aujourd’hui, notre taux de rétention client est de 65%. Avec la mise en place d’un programme de fidélité digital, nous pourrions le faire passer à 75%. C’est une solution peu coûteuse qui a déjà prouvé son efficacité dans d’autres filiales. Je vous propose de lancer un test pilote sur trois mois. »

Dans ce cas, le pitch s’appuie sur des données concrètes et une proposition claire.

Les erreurs à éviter dans son pitch

Qu’il soit en entretien, en networking ou en interne, certaines erreurs reviennent souvent :

Un bon pitch est toujours préparé, même s’il doit donner l’impression de spontanéité.

Comment s’entraîner à pitcher

Le secret d’un pitch percutant, c’est l’entraînement. Écrivez plusieurs versions (30 secondes, 1 minute, 2 minutes) et testez-les à voix haute. Enregistrez-vous, écoutez-vous, ajustez vos mots. Vous pouvez aussi vous entraîner avec des proches pour obtenir un retour.

L’objectif est d’être suffisamment préparée pour que le pitch paraisse naturel et fluide. Plus vous le travaillez, plus vous gagnerez en confiance.

Conclusion : le pitch, un allié de carrière

Savoir se pitcher n’est pas un “plus” réservé aux entrepreneures ou aux conférencières. C’est une compétence essentielle, qui s’applique à toutes les étapes d’une carrière : entretien, networking, entrepreneuriat, réunions internes.

Un pitch clair et impactant, c’est un moyen de reprendre le contrôle, de montrer votre valeur et de convaincre en quelques phrases. En l’apprenant et en le pratiquant, vous vous dotez d’un outil puissant, utilisable en toute circonstance.

Pour aller plus loin

Chez Profession’L, nous accompagnons les femmes dans leur carrière et leur reconversion. Découvrez aussi nos autres articles :

Et pour passer de la théorie à la pratique, rejoignez nos salons et master class. Vous y rencontrerez des experts, des coachs et des professionnelles inspirantes, prêtes à vous aider à perfectionner votre pitch et à renforcer votre confiance.

Le CESA : le contrat hybride qui révolutionne aussi l'entrepreneuriat féminin


Article en collaboration avec HAUTS LES COOP!

Le Contrat d'Entrepreneur Salarié Associé est le seul contrat en France qui conjugue pleinement entrepreneuriat et salariat. Une innovation juridique taillée pour les femmes qui refusent de choisir entre liberté et sécurité.

Un contrat unique qui change les règles du jeu

Imaginez un contrat qui vous permet d'être à 100% entrepreneuse et à 100% salariée. C'est le CESA, porté exclusivement par les Coopératives d'Activité et d'Emploi.

Vous développez votre propre activité, choisissez vos clients, fixez vos tarifs et construisez votre stratégie commerciale. Pourtant, vous êtes salariée en CDI, avec tous les droits du Code du travail : assurance chômage, retraite, congés payés, protection santé. Cette double casquette fait du CESA un contrat révolutionnaire.

Un statut pensé pour protéger les entrepreneur.es

La maternité sans sacrifier son activité : Avec un CESA, vous bénéficiez d'un véritable congé maternité indemnisé pendant 16 semaines ou plus. Vos revenus sont maintenus sans perdre vos clients. Contrairement aux indépendantes qui ne perçoivent qu'une allocation forfaitaire de 60 euros par jour pendant 8 semaines, vous êtes pleinement protégée.

La retraite qui se construit solidement : Le CESA vous fait cotiser au régime général de la Sécurité sociale. Chaque euro versé valide vos trimestres dans les mêmes conditions qu'une salariée classique. Cette garantie est précieuse pour les femmes dont les carrières sont souvent hachées par les congés parentaux.

L'assurance de pouvoir rebondir : Le CESA vous fait cotiser à l'assurance chômage. Si votre activité ralentit, vous pouvez recharger vos droits et percevoir des allocations France Travail. Cette sécurité, inexistante pour les micro-entrepreneuses, vous permet d'oser sans craindre de tout perdre.

Le parcours en CAE

Le CAPE, la phase de test : Votre aventure commence par un Contrat d'Appui au Projet d'Entreprise pouvant durer jusqu'à 3 ans. Vous testez votre activité sans engagement définitif tout en gardant vos droits antérieurs (ARE, RSA…).

Le passage en CESA : Dès que votre chiffre d'affaires atteint environ 1000-1200€ mensuels, vous signez votre CESA. La CAE transforme votre CA en salaire après déduction des charges sociales et d'une contribution de gestion.

Devenir associée : Au plus tard trois ans après votre intégration, vous vous présentez au sociétariat. Vous participez à la gouvernance démocratique : une personne, une voix. Vous êtes co-propriétaire de l'outil.

Les particularités protectrices du CESA

Votre salaire peut varier selon votre CA sans remettre en cause votre contrat de travail. Vous pouvez ralentir temporairement selon vos besoins familiaux. Juridiquement, c'est la CAE qui porte votre activité : en cas de litige, votre patrimoine personnel reste protégé. Vous accédez à une mutuelle d'entreprise et une prévoyance. En cas d'arrêt maladie, vos revenus sont maintenus.

La sortie en douceur : rupture conventionnelle et transmission

L'un des atouts méconnus du CESA : vous pouvez sortir dans les mêmes conditions avantageuses qu'un CDI classique. Si vous décidez de créer votre structure, vous négociez une rupture conventionnelle avec la CAE. Vous percevrez une indemnité de rupture et bénéficierez de l'assurance chômage pendant que vous structurez votre nouvelle entreprise.

Cette transition sécurisée est impossible en micro-entreprise ou en société classique. Certaines entrepreneuses utilisent le CESA comme un tremplin solide avant de créer leur SARL ou SAS, avec une trésorerie constituée et une clientèle établie. En cas de départ à la retraite, vous pouvez transmettre votre activité à un autre entrepreneur salarié de la coopérative.

CESA vs autres statuts

Vs Auto-entrepreneur : En micro-entreprise, pas de cotisation chômage, des trimestres de retraite sous-validés, un congé maternité dérisoire. Le CESA offre une protection sociale complète.

Vs Portage salarial : En portage, vous restez prestataire de services pour des clients. Avec le CESA, vous construisez votre activité sur le long terme en prenant part à un projet collectif, votre projet évoluant au contact des coopérations favorisées par la vie coopérative.

Vs EURL/SASU : En société classique, vous êtes seule face aux décisions, avec des frais comptables élevés et aucun filet de sécurité. Le CESA mutualise les coûts et vous protège.

L'accompagnement au quotidien

Un chargé d'accompagnement vous suit dès votre arrivée. La CAE organise des formations collectives et vous intègre à une communauté d'entrepreneurs qui partagent expériences et contacts. Vous êtes déchargée de toute la gestion administrative : déclarations sociales, comptabilité, TVA. Vous recevez simplement votre bulletin de salaire chaque mois.

Avec un bulletin de salaire régulier et un contrat de travail similaire à un CDI, vous retrouvez une crédibilité administrative : louer un appartement, obtenir un prêt immobilier ou souscrire une assurance devient plus simple.

À qui s'adresse le CESA ?

Le CESA convient particulièrement si vous démarrez une activité de services, conseil, formation,, création, artisanat ou BTP ; exercez déjà en indépendante mais aspirez à plus de sécurité ; avez un projet de maternité ; approchez de la retraite ; cumulez activité professionnelle et responsabilités familiales ; ne voulez pas gérer la complexité administrative ; ou cherchez un environnement collaboratif.

Le CESA est moins adapté si votre activité nécessite d'importants investissements matériels, si vous devez embaucher rapidement ou si votre CA dépasse largement 100 000€ annuels.

Une innovation au service des femmes

Reconnu par la loi relative à l'Économie Sociale et Solidaire de 2014, le CESA démontre qu'on peut être indépendante sans être isolée, autonome sans être précaire, ambitieuse sans renoncer à sa sécurité.

Pour les femmes qui portent majoritairement le poids des contraintes familiales, le CESA ouvre des possibles. Il permet d'entreprendre sans sacrifier sa protection sociale, de développer son projet sans mettre en danger l'équilibre du foyer.

Le CESA, c'est la promesse tenue d'un entrepreneuriat qui vous protège autant qu'il vous libère. C'est la réconciliation entre liberté et sécurité, autonomie et solidarité.

Pour aller plus loin :


Renseignez-vous auprès des CAE de votre région. Dans les Hauts-de-France, le réseau Hauts les Coop! réunit huit coopératives : www.hautslescoop.fr
Consultez également www.les-cae.coop

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Article en collaboration avec HAUTS LES COOP!

Passer du salariat à l’indépendance : calculer ses besoins financiers avant de se lancer

Changer de vie professionnelle pour devenir indépendant·e, c’est un grand saut. Un rêve de liberté, d’alignement, de choix, mais aussi une source d’inquiétudes. Parmi les craintes les plus courantes, une revient sans cesse : vais-je réussir à gagner suffisamment d’argent pour vivre ?

Avant de dire adieu au salariat et à son confort relatif, il est donc essentiel de préparer son départ avec lucidité, notamment en évaluant ses besoins financiers réels. Cet article vous propose une méthodologie claire, étape par étape, pour construire une base financière solide et sereine avant de vous lancer dans l’indépendance.

Pourquoi anticiper ses besoins financiers est crucial

Quand on est salarié·e, le revenu est souvent stable, prévisible, avec des protections sociales incluses : congés payés, assurance chômage, mutuelle, retraite, etc. En devenant freelance, entrepreneur ou profession libérale, tout cela change. Vous devez créer vous-même votre rémunération, gérer vos charges, et anticiper les périodes creuses.

Calculer vos besoins financiers en amont permet de :

Étape 1 : Calculer vos besoins personnels mensuels

Commencez par distinguer vos charges personnelles fixes et variables, celles que vous devez couvrir chaque mois pour vivre dignement.

Charges fixes

Ce sont les dépenses incompressibles, souvent prélevées automatiquement :

Charges variables

Elles peuvent fluctuer mais restent indispensables :

Astuce : suivez vos dépenses pendant 2 à 3 mois

Utilisez une application (Bankin, Linxo, Notion, Excel…) pour lister et catégoriser chaque dépense. Cela vous donnera un aperçu réaliste de votre niveau de vie actuel.

👉 Exemple : vos charges mensuelles sont de 1 500 €. Cela signifie qu’en tant qu’indépendant·e, vous devrez au minimum vous verser un revenu net mensuel de 1 500 €, sans compter les cotisations sociales.

calculer son TJM freelance

Étape 2 : Intégrer les cotisations sociales et les impôts

Contrairement au salariat, en freelance vous devez vous acquitter vous-même de vos cotisations sociales, voire de votre impôt si vous ne l’avez pas mensualisé.

Cotisations sociales

Elles varient selon votre statut juridique (auto-entrepreneur, entreprise individuelle, SASU…), mais à titre indicatif :

Prélèvement libératoire ou impôt sur le revenu

En micro-entreprise, vous pouvez opter pour le prélèvement libératoire (entre 1 à 2,2 % en plus selon l’activité), ou payer l’impôt en fonction de votre foyer fiscal.

👉 Exemple : pour vous verser 1 500 € net en micro-entreprise, il faut générer environ 2 000 € à 2 200 € de chiffre d’affaires, selon votre taux de cotisation.

Étape 3 : Ajouter vos charges professionnelles

En tant qu’indépendant·e, vous avez aussi des frais spécifiques liés à votre activité :

Prenez le temps de lister tous les outils ou investissements nécessaires à votre future activité. Vous pouvez les mensualiser pour mieux les anticiper.

👉 Exemple : vous prévoyez 150 € de charges professionnelles par mois. Il faudra donc générer 2 350 € de chiffre d’affaires minimum pour couvrir à la fois vos besoins perso, les charges sociales et les frais pro.

Étape 4 : Prendre en compte les périodes creuses

L’un des pièges classiques quand on devient indépendant, c’est d’oublier que les revenus ne sont pas linéaires. Il y aura sans doute des mois plus faibles, des retards de paiement, voire des clients qui annulent.

Créer une trésorerie de sécurité

On conseille souvent d’avoir 3 à 6 mois d’avance pour vivre sereinement. Cela peut représenter entre 4 500 € et 9 000 € si votre besoin mensuel est de 1 500 € net.

👉 Ce matelas de sécurité vous permet de traverser les débuts, les baisses d’activité ou de prendre des congés sans stress.

Étape 5 : Calculer votre seuil de rentabilité

Une fois toutes les charges identifiées, vous pouvez définir le chiffre d’affaires minimum mensuel à atteindre pour être à l’équilibre, puis celui pour générer du bénéfice et croître.

Formule simple (pour micro-entreprise)

(Revenu net souhaité + charges pro) ÷ (1 - taux de cotisations)

Exemple :

  • Revenu net : 1 500 €
  • Charges pro : 200 €
  • Cotisations : 25 %

(1 500 + 200) ÷ 0,75 = 2 266 € de chiffre d’affaires minimum

Ce seuil vous sert ensuite de boussole pour fixer vos tarifs, définir vos objectifs et suivre votre rentabilité.

Étape 6 : Construire un budget de lancement

Avant de vous lancer, vous aurez peut-être besoin d’investir pour démarrer dans de bonnes conditions :

Faites une liste de ces frais ponctuels pour définir votre budget de lancement global. Cela vous aidera à planifier votre date de départ (ou à anticiper un besoin de financement).

Et après ? Suivre et ajuster régulièrement

Votre premier calcul est une photo de départ, mais vos besoins peuvent évoluer rapidement. Il est donc essentiel de :

En conclusion

Devenir indépendant·e est un projet enthousiasmant, mais qui demande rigueur et lucidité financière. Prendre le temps de calculer ses besoins, estimer son seuil de rentabilité, se constituer une épargne de sécurité et prévoir ses investissements, c’est se donner toutes les chances de réussir durablement.

Il ne s’agit pas de brider vos rêves, mais de leur offrir des fondations solides. En préparant votre transition avec méthode, vous vous libérez des peurs liées à l’argent, et vous ouvrez un champ des possibles bien plus vaste.

Bonus : un tableau à compléter pour faire vos propres calculs

CatégorieMontant mensuel estimé
Charges personnelles fixes
Charges personnelles variables
Charges professionnelles
Total charges mensuelles
Cotisations sociales estimées (%)%
Revenu net souhaité
Chiffre d’affaires minimum à atteindre

Développer son personal branding : image, influence et impact

Dans un monde où l’on est constamment sollicité, visible en ligne et parfois noyé dans un flot d’informations, se démarquer est devenu essentiel. Votre parcours, vos compétences, vos valeurs ne suffisent plus si personne ne les connaît ou ne les comprend.
C’est là que le personal branding, ou marque personnelle, entre en jeu.

Contrairement à une idée reçue, le personal branding n’est pas réservé aux entrepreneurs, aux influenceuses ou aux personnalités publiques. Il concerne toute personne qui souhaite avancer dans sa carrière, gagner en crédibilité, trouver sa voie ou renforcer son réseau.
Et si vous êtes en reconversion professionnelle, développer votre image personnelle devient même une étape stratégique incontournable pour faire connaître votre nouveau positionnement.

Dans cet article, nous allons voir comment construire un personal branding solide, cohérent, et authentique – sans avoir à devenir une version artificielle de soi-même.

Qu’est-ce que le personal branding ?

Le personal branding, c’est l’art de vous positionner comme une marque à part entière.
Cela ne signifie pas que vous devez “vendre” votre personnalité, mais plutôt mettre en lumière ce que vous êtes, ce que vous incarnez, et ce qui vous rend différente.

C’est un mélange de votre histoire, vos valeurs, vos talents, vos prises de parole, vos contenus, votre style. Tout ce que vous transmettez, consciemment ou non, participe à votre image de marque personnelle.

En résumé : votre personal branding, c’est ce que les gens disent de vous quand vous n’êtes pas dans la pièce.

Pourquoi c’est devenu incontournable ?

Aujourd’hui, votre présence en ligne parle pour vous, avant même que vous ne soyez présentée à quelqu’un. Une recherche Google, une visite sur LinkedIn, une story Instagram… en quelques secondes, on se fait une idée (juste ou non) de qui vous êtes.

Avoir un personal branding clair, aligné et incarné, c’est se donner toutes les chances :

Les 5 piliers d’un personal branding fort

Créer son personal branding n’est pas un exercice superficiel. C’est au contraire un processus profond, stratégique, et structuré. Voici les 5 grandes étapes clés pour le construire :

1. Clarifier son message

Avant toute chose, demandez-vous :
Qu’ai-je envie de transmettre ?
Quel est le fil rouge de mon parcours ? Quelle est ma mission professionnelle ou personnelle ?

Votre message doit être cohérent avec votre histoire et votre projet d’avenir. Il peut tourner autour d’une cause, d’un engagement, d’un changement que vous souhaitez porter.

Exemples :

2. Identifier sa cible

Un bon personal branding ne s’adresse pas à tout le monde, mais à la bonne audience.
Définir votre cible vous permet de choisir les bons canaux de communication, le bon ton, les bons contenus.

Posez-vous ces questions :

3. Construire une identité visuelle et verbale

Votre identité visuelle (photos, couleurs, style graphique, mise en page) et votre identité verbale (ton, vocabulaire, style d’écriture ou de prise de parole) doivent raconter une même histoire.

Inutile d’avoir une charte graphique de grande marque, mais un minimum de cohérence visuelle sur vos profils et vos supports (CV, site, réseaux) renforce votre image et votre crédibilité.

Conseil : Faites régulièrement un audit de vos profils LinkedIn, Instagram ou autres pour vérifier que tout est à jour, clair et lisible.

4. Produire du contenu qui reflète votre expertise

Le contenu est un levier puissant pour faire rayonner votre marque personnelle. Cela peut prendre la forme :

Votre contenu permet d’exprimer votre vision du monde, de votre métier, de vos engagements. Il attire les bonnes personnes vers vous, sans que vous ayez besoin de démarcher.

5. Être constante, cohérente et authentique

Le personal branding est un travail de fond, qui se construit sur la durée.
Ce qui marque vraiment, c’est votre régularité, la cohérence de vos messages, et votre capacité à être fidèle à vous-même – sans chercher à copier un modèle.

N’ayez pas peur de montrer vos valeurs, vos opinions, ou vos zones d’apprentissage. Les personnes qui vous ressemblent vous reconnaîtront naturellement.

(Sources inspirées des vidéos et articles de Caroline Mignaux et TheBBoost.)

Les tendances du personal branding en 2025

Le monde évolue, et notre façon de nous présenter aussi. Voici quelques tendances fortes à intégrer :

1. Le retour à l’authenticité

Fini les discours trop léchés ou les photos parfaites. Ce que l’on cherche aujourd’hui, c’est du vrai.
Les personnes qui partagent leurs questionnements, leurs essais, leurs moments de doute ou de rebond créent plus de lien que celles qui se montrent uniquement en posture de réussite.

2. Le format vidéo, plus que jamais

Si vous êtes à l’aise avec la vidéo, c’est un atout considérable pour créer un lien direct avec votre audience.
Formats à privilégier :

🎥 Astuce : pas besoin d’un studio ! Une bonne lumière naturelle et un smartphone suffisent.

3. Le slow content

Plutôt que publier tous les jours, la tendance est à la qualité sur la quantité.
Mieux vaut 2 contenus profonds, impactants, bien rédigés par mois qu’un post par jour sans valeur ajoutée. Les personnes qui vous suivent attendent du fond, pas juste du remplissage.

4. L’alignement entre vie pro et perso

Les frontières s’estompent : vos engagements personnels, votre parentalité, vos passions ou même votre transition de carrière font partie intégrante de votre image de marque.
Sans tout montrer, vous pouvez choisir ce que vous avez envie d’incarner et d’assumer.

Comment passer à l’action concrètement ?

Si vous êtes en train de réfléchir à votre reconversion ou que vous souhaitez renforcer votre visibilité, voici quelques étapes faciles à mettre en place dès maintenant :

  1. Prenez 15 minutes pour lister vos 3 valeurs clés.
    Ce sont elles qui guideront votre communication.
  2. Mettez à jour votre bio LinkedIn.
    Soyez claire, impactante, et parlez de votre mission, pas juste de votre poste.
  3. Créez un post de présentation authentique.
    Présentez votre parcours, vos choix, vos aspirations. Ce type de contenu génère énormément d’engagement.
  4. Choisissez un format de contenu régulier.
    Un article par mois, une story hebdo, une newsletter ? Choisissez un rythme réaliste.
  5. Demandez des retours.
    Votre réseau peut vous dire ce qu’il perçoit de vous aujourd’hui. Très utile pour ajuster votre image !

En conclusion

Développer son personal branding, ce n’est pas se “vendre”.
C’est apprendre à raconter qui vous êtes avec justesse, fierté et cohérence. C’est faire entendre votre voix, transmettre vos convictions et oser sortir de l’ombre.

C’est aussi une manière d’aligner ce que vous êtes, ce que vous faites, et ce que vous montrez au monde.

Et si le personal branding n’était pas un outil marketing, mais une manière de reprendre le pouvoir sur votre parcours professionnel ?

7 solutions pour financer son projet de création d’entreprise en 2025

Se lancer dans l’entrepreneuriat est une aventure passionnante… mais le nerf de la guerre reste souvent le même : trouver le bon financement pour donner vie à son idée.

Bonne nouvelle : il existe aujourd’hui de nombreuses solutions concrètes pour financer son projet entrepreneurial, que l’on soit en reconversion, en recherche d’emploi ou déjà en activité. Entre aides publiques, prêts, financements participatifs ou concours, il est tout à fait possible de se lancer même sans apport important.

Dans cet article, on vous partage les 7 leviers les plus efficaces pour financer votre création d’entreprise en 2025, accompagnés de conseils actionnables pour chaque solution.

L’ACRE : l’aide indispensable pour bien démarrer

L’ACRE (Aide à la Création ou à la Reprise d’Entreprise) permet une exonération partielle de vos cotisations sociales durant les 12 premiers mois d’activité. Cela signifie des charges allégées, donc plus de trésorerie pour vous concentrer sur l’essentiel : faire décoller votre activité.

Qui peut en bénéficier ?

Conseils pratiques :

Combinez cette aide avec d’autres dispositifs comme le maintien de l’ARE pour maximiser votre soutien financier au démarrage.

Faites la demande en ligne dans les 45 jours suivant la déclaration de votre activité sur autoentrepreneur.urssaf.fr.

Les aides de Pôle emploi : ARE ou ARCE, choisissez la bonne stratégie

Si vous êtes inscrite à Pôle emploi, vous avez deux options pour continuer à percevoir un soutien tout en créant votre entreprise :

L’ARCE : un capital versé en deux fois

Vous touchez 45 % de vos droits restants au chômage, versés en deux fois. Cela vous permet de constituer un apport immédiat pour lancer votre activité (matériel, communication, site internet…).

Le maintien de l’ARE : un filet de sécurité

Vous continuez à percevoir vos allocations chômage mensuelles, même si vous générez des revenus (dans la limite d’un plafond).

Notre conseil :
Simulez les deux scénarios avec un conseiller Pôle emploi ou un expert-comptable pour choisir l’option la plus sécurisante et adaptée à votre rythme de lancement.

Les prêts d’honneur : un vrai levier pour convaincre votre banque

Les prêts d’honneur sont des prêts personnels à taux zéro, sans garanties ni cautions demandées. Ils sont souvent proposés par des réseaux d’accompagnement qui misent sur la confiance en la porteuse de projet.

Où en obtenir ?

Ces réseaux vous accompagnent également dans la structuration de votre business plan, un vrai plus si vous démarrez.

Conseils pratiques :

Bon à savoir : en plus du prêt, vous bénéficiez souvent d’un accompagnement individuel pendant plusieurs mois.

Le microcrédit professionnel : pour celles qui démarrent sans apport

Pas d’épargne, pas d’accès à un prêt bancaire classique ? Le microcrédit est fait pour vous.

Proposé par des organismes comme l’ADIE, il permet d’obtenir jusqu’à 12 000 € de financement, souvent avec un accompagnement renforcé.

Pour qui ?

Conseils concrets :

Le crowdfunding : fédérer autour de votre projet

Le financement participatif est une solution de plus en plus utilisée pour lancer un projet avec une dimension humaine, sociale ou créative.

Comment ça marche ?

Vous présentez votre projet sur une plateforme, les internautes contribuent en échange de contreparties (produits, services, expériences).

Plateformes à connaître :

Conseils pratiques :

Astuce : même une petite campagne réussie peut vous aider à valider votre marché et trouver vos premiers clients.

Les concours pour femmes entrepreneures : gagnez plus que de l'argent

Au-delà du financement, certains concours vous permettent aussi de gagner de la visibilité, du réseau et parfois même un accompagnement personnalisé.

Parmi les concours à suivre :

Conseils pour postuler :

Les aides régionales : des dispositifs souvent méconnus

De nombreuses collectivités locales soutiennent la création d’entreprise à travers des subventions, des prêts ou un accompagnement. Ces aides varient selon votre région, votre statut, ou votre secteur d’activité.

Où chercher ?

Certaines régions proposent aussi :

En résumé : quelle solution choisir ?

SolutionMontant / avantagePour qui ?
ACREExonération de chargesCréatrices d’entreprise
ARE / ARCERevenus ou capitalDemandeuses d’emploi
Prêt d’honneurJusqu’à 50 000 €Projets accompagnés
MicrocréditJusqu’à 12 000 €Sans apport personnel
CrowdfundingVariableProjet à impact ou créatif
Concours1 000 à 10 000 € + visibilitéPorteuses de projet engagées
Aides régionalesVariableSelon zone géographique et statut

Besoin d’un coup de main pour y voir clair ?

Chez Profession’L, on accompagne les femmes dans toutes les étapes de leur reconversion professionnelle et de leur aventure entrepreneuriale. Participez à nos salons ou à nos masterclass en ligne pour rencontrer des expertes, poser vos questions, et avancer plus sereinement dans votre projet.

Créer son auto-entreprise en 2025 : le guide complet pour se lancer sereinement

Créer son auto-entreprise (appelée officiellement micro-entreprise) en 2025 reste l’une des démarches les plus simples pour démarrer une activité indépendante. Que ce soit pour un complément de revenu ou pour se lancer à 100 %, ce statut séduit chaque année des milliers de femmes en quête d’indépendance professionnelle. Mais attention, même s’il est accessible, ce régime répond à des règles précises, notamment en matière de seuils de chiffre d’affaires, de TVA, ou encore de déclaration. Voici un tour d’horizon actualisé et concret pour bien démarrer.

1. Qu’est-ce qu’une auto-entreprise (micro-entreprise) en 2025 ?

La micro-entreprise est un régime simplifié de l’entreprise individuelle, destiné à faciliter la création d’une activité professionnelle, sans s’encombrer d’une lourde gestion administrative, comptable ou fiscale. Elle s’adresse aux personnes souhaitant exercer une activité commerciale, artisanale ou libérale de manière indépendante.

Ce régime permet :

2. Les seuils à connaître en 2025

C’est l’un des points clés du régime : en micro-entreprise, vous êtes limité par des plafonds de chiffre d’affaires annuel. Ces seuils varient selon la nature de l’activité exercée.

Activités commerciales et assimilées :

Activités de prestations de services et professions libérales :

À noter :

3. Conditions pour créer son auto-entreprise

Qui peut devenir micro-entrepreneur en 2025 ?

Activités autorisées

Certaines professions ne sont pas compatibles avec ce régime : notaires, médecins, experts-comptables, agents immobiliers, agriculteurs, etc.

creer son auto entreprise en 2025 le guide

4. Étapes pour se lancer

Étape 1 : Déclarer son activité

La création se fait désormais uniquement via le Guichet unique de l’INPI :
https://procedures.inpi.fr

Préparez :

Étape 2 : Réception du numéro SIRET

Après validation, vous recevez :

5. Obligations et gestion

Déclaration du chiffre d'affaires

Prélèvement libératoire de l'impôt

Si votre revenu fiscal ne dépasse pas un certain seuil, vous pouvez opter pour le prélèvement libératoire de l’impôt :

Obligations comptables

6. Compte bancaire professionnel : obligatoire ou pas ?

Si vous réalisez plus de 10 000 € de chiffre d'affaires pendant deux années consécutives, vous êtes tenu d’ouvrir un compte bancaire dédié à votre activité (pas forcément un compte pro, mais un compte séparé de votre compte perso).

Ce compte doit servir à :

creer son entreprise feuille de route

7. Aides disponibles en 2025

L’ACRE

Exonération partielle des cotisations sociales durant la 1ère année.
Conditions :

Les aides France Travail

Accompagnement à la création

8. Les limites à connaître

Même s’il est très attractif, le régime de la micro-entreprise comporte aussi des inconvénients :

9. Évolutions futures : penser à l’après

Le régime est idéal pour se lancer. Mais si votre activité se développe, vous pouvez :

Conclusion

En 2025, créer son auto-entreprise est plus simple que jamais, mais il ne faut pas le faire à la légère. En comprenant bien les seuils de chiffre d’affaires, les obligations fiscales et sociales, et en s’appuyant sur les bons interlocuteurs, on gagne en clarté et en efficacité. Ce régime est un tremplin précieux pour oser se lancer dans l’entrepreneuriat, tester son idée, et se reconnecter à ce qui nous fait vibrer.

Alors, prêtes à vous lancer ?

Envie de passer à l’action ?

Participez à notre masterclass gratuite du 3 juillet 2025 pour découvrir toutes les étapes clés de la création d’entreprise, poser vos questions en direct et oser vous lancer !
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Syndrome de l’imposteur, solitude, peur de vendre… Ces blocages fréquents chez les entrepreneures

Créer son activité, devenir indépendante, suivre son propre chemin : l'entrepreneuriat attire de plus en plus de femmes en quête de sens, de liberté et d’épanouissement professionnel. Pourtant, derrière les jolies vitrines Instagram ou les success stories relayées sur LinkedIn, la réalité peut s’avérer bien plus complexe.

Syndrome de l’imposteur, sentiment de solitude, peur de vendre ou de se montrer : ces freins invisibles mais puissants concernent une majorité d’entrepreneures, notamment celles en reconversion. Alors, comment les surmonter pour entreprendre avec plus de sérénité et de confiance ? Décryptage et conseils concrets pour apprivoiser ces blocages et avancer pas à pas.

Le syndrome de l’imposteur : "Je ne suis pas légitime"

C’est l’un des freins les plus répandus, surtout chez celles qui démarrent leur activité après une reconversion. Le syndrome de l’imposteur se manifeste par une sensation de ne pas être à la hauteur, de tromper son monde, ou encore de ne pas mériter sa place. Il pousse à minimiser ses compétences, à s’auto-censurer et parfois… à ne pas oser se lancer du tout.

Pourquoi ce blocage ?

Comment le dépasser ?

"On ne devient pas légitime avant d'agir, on le devient en agissant."

La solitude : "Je me sens seule dans ce que je vis"

Travailler depuis chez soi, sans équipe, sans collègues à qui parler autour d’un café, peut créer un sentiment profond d’isolement. Dans les phases de doute, cette solitude peut devenir paralysante, alimentant les blocages précédents.

Pourquoi ce blocage ?

Comment y remédier ?

"Seule, on va plus vite. Ensemble, on va plus loin."

syndrome de l'imposteur entrepreneure

La peur de vendre : "Je ne veux pas déranger"

Beaucoup d’entrepreneures redoutent le moment de la vente. Elles ont peur d’être trop insistantes, de se "vendre", ou d’être perçues comme intéressées. Résultat : elles n’osent pas parler de leurs offres, bradent leurs prix, ou attendent que les clients viennent d’eux-mêmes… ce qui arrive rarement.

Pourquoi ce blocage ?

Comment le dépasser ?

"Parler de ce que l’on propose avec enthousiasme, ce n’est pas vendre, c’est partager."

D'autres blocages fréquents à ne pas négliger

Des ressources pour aller plus loin

En conclusion : avancer malgré les doutes

Tous ces blocages sont fréquents, normaux, et surtout… surmontables. L’important est de ne pas rester seule avec ses peurs, de les nommer, de les apprivoiser et surtout de continuer à avancer, même à petits pas. Car c’est dans l’action que naît la confiance.

Vous avez fait le choix d’entreprendre ? C’est déjà une preuve immense de courage. Alors, continuez. Pas à pas. Vous êtes exactement à votre place.

Créer son entreprise : la feuille de route pour se lancer sereinement

Créer son entreprise est une aventure passionnante qui nécessite une préparation rigoureuse. Pour vous accompagner dans cette démarche, voici une feuille de route détaillée, étape par étape, pour transformer votre idée en une entreprise florissante.

1. Faire une étude de marché : confrontez votre idée à la réalité

Avant de vous lancer, il est essentiel de valider que votre idée d’entreprise correspond bien à vos envies, vos compétences, mais surtout à un besoin du marché. Beaucoup d’entrepreneurs passionnés se lancent avec une idée qui leur plaît sans s’assurer qu’elle est viable économiquement.

Pour cela, posez-vous ces questions :

📌 Comment faire concrètement ?

Une étude de marché bien menée vous permettra d’adapter votre offre et de mieux convaincre vos futurs clients… et partenaires financiers si besoin !

2. Rédiger un business plan : une étape essentielle, même en solo

Que vous souhaitiez créer votre entreprise seul(e) ou avec des associés, le business plan est un outil clé pour structurer votre projet et assurer sa viabilité. Il vous aide à clarifier votre vision, définir votre modèle économique et anticiper vos besoins financiers.

📌 Que doit contenir un business plan ?

Même si vous ne cherchez pas d’investisseurs, faire ce travail vous aidera à éviter les erreurs de prévision et à structurer votre développement.

💡 Bon à savoir : Si vous souhaitez lever des fonds ou obtenir un prêt, un business plan détaillé et chiffré sera indispensable pour convaincre vos partenaires financiers !

creer son entreprise la feuille de route

3. Choisir le bon statut juridique : quelle structure pour démarrer ?

Le choix du statut juridique est une étape clé, car il impacte votre fiscalité, votre responsabilité et votre gestion administrative.

Si vous démarrez seul(e), l'entreprise individuelle (EI) sous le régime de la micro-entreprise est souvent la solution la plus simple. Elle offre :
✅ Des démarches simplifiées pour s’enregistrer (quelques clics en ligne).
✅ Une comptabilité allégée (pas besoin de bilan comptable).
✅ Un régime fiscal avantageux (paiement des charges sociales uniquement sur le chiffre d’affaires encaissé).

Pour une comparaison détaillée des statuts, vous pouvez consulter le comparateur de statuts juridiques de l'URSSAF.

📌 Autres options possibles :

💡 Bon à savoir : Vous pouvez commencer en micro-entreprise pour tester votre activité, puis changer de statut en fonction de votre croissance !

4. Tester son projet avant de se lancer officiellement

Avant d’investir du temps et de l’argent dans une entreprise à plein temps, il est fortement recommandé de tester votre idée en conditions réelles. Cela permet d’ajuster votre offre, d’évaluer la demande et d’éviter de faire des erreurs coûteuses.

📌 Comment tester son projet ?

Tester son projet permet de voir ce qui fonctionne (ou non) et de faire les ajustements nécessaires avant d’investir pleinement dans son entreprise.

5. Identifier le moment propice pour se lancer

Se poser la question du bon moment pour créer son entreprise est essentiel. En réalité, il n’y a pas de moment parfait, mais il y a des indicateurs qui peuvent vous aider à évaluer si vous êtes prêt(e) :

📌 Quelques éléments à prendre en compte :

💡 À savoir : Certains entrepreneurs démarrent en activité secondaire en parallèle d’un emploi salarié pour tester leur projet en douceur avant de se lancer à 100 %.

6. Se faire accompagner : l’importance du collectif

Créer son entreprise peut être une aventure solitaire, mais s’entourer des bonnes personnes peut faire toute la différence. Un réseau de soutien permet d’éviter certaines erreurs, de gagner du temps et de bénéficier de conseils précieux.

📌 Les solutions pour ne pas avancer seul(e) :

💡 Bon à savoir : Profession’L propose des ateliers et des rencontres avec des expertes pour vous accompagner dans votre projet.

7. Financer votre projet

Selon votre type d’activité, vous aurez besoin d’un budget plus ou moins conséquent. Il est donc important d’anticiper vos besoins financiers et d’étudier les différentes options de financement.

📌 Quelles solutions pour financer votre entreprise ?

💡 À faire : Évaluez vos besoins financiers dans votre business plan pour savoir combien il vous faut pour démarrer sereinement.

8. Se former continuellement

L’entrepreneuriat est une aventure où l’on apprend en permanence. Se former régulièrement permet d’être plus efficace et d’éviter certains écueils.

📌 Quelques domaines où il est utile de se former :

💡 Où se former ?

9. Construire son réseau professionnel

Un bon réseau peut accélérer votre réussite en vous apportant des opportunités, des clients et des partenaires.

📌 Comment développer son réseau ?

💡 À retenir : Le réseau ne se construit pas en un jour, mais chaque échange peut être une opportunité !

10. Élaborer une stratégie de communication

Avoir une bonne communication est indispensable pour se faire connaître et attirer des clients. Votre stratégie doit être cohérente avec votre identité de marque et vos objectifs. Si vous le pouvez, faites appel à un professionnel pour réaliser votre identité visuelle, cela vous permettra d'avoir une image professionnelle et différenciante.

📌 Les bases d’une bonne stratégie de communication :

💡 Un bon début ? Travaillez votre pitch et créez une présence en ligne avec un site web et un profil LinkedIn optimisé !

Conclusion : Passez à l’action 🚀

Créer son entreprise demande de la préparation, de la résilience et une bonne organisation. En suivant ces 10 étapes – de l’étude de marché à la stratégie de communication –, vous mettez toutes les chances de votre côté pour réussir.

Vous souhaitez aller plus loin ? Découvrez les prochains évènements de Profession’L, un événement dédié aux femmes qui veulent entreprendre et réussir leur reconversion ! 🎯

Les 7 métiers d'avenir dans l'artisanat pour les femmes

Depuis quelques années, l’artisanat connaît un véritable renouveau, porté par un retour aux valeurs de la qualité, du savoir-faire et de la durabilité. Les femmes y jouent un rôle de plus en plus important : en France, selon les données de la Chambre de Métiers et de l’Artisanat (CMA), la part des femmes artisanes est passée de 28 % en 2010 à près de 34 % en 2020. Ce dynamisme est loin de s’essouffler, et plusieurs métiers artisanaux offrent aujourd’hui de réelles perspectives d’avenir aux femmes désireuses de bâtir leur propre chemin professionnel et de vivre de leur activité.

Pourquoi l’artisanat attire de plus en plus de femmes ?

L’artisanat permet de combiner passion, liberté et sens du travail bien fait. Les femmes sont de plus en plus nombreuses à se lancer, en quête d’autonomie et d’un métier porteur de sens. L’économie circulaire, le fait-main, la personnalisation et la qualité authentique sont des tendances lourdes du marché, et les femmes peuvent se positionner en véritables actrices de ce mouvement, que ce soit dans le domaine de la mode, de l’alimentation, de la décoration ou encore de la création artistique.

En plus de cela, la digitalisation permet de mettre en avant leur savoir-faire : boutiques en ligne, réseaux sociaux, plateformes spécialisées dans l’artisanat… Autant d’opportunités pour gagner en visibilité et toucher une clientèle internationale. Selon une étude de l’INSEE, le nombre d’entreprises artisanales gérées par des femmes a augmenté de 15 % au cours des cinq dernières années, preuve d’un engouement croissant.

Ci-dessous, découvrez 7 métiers d'avenir, où les femmes ont toutes leurs chances pour s’épanouir et se démarquer.

1. La céramique d’art

Un métier à forte valeur ajoutée

La céramique, qu’il s’agisse de poterie, de faïence ou de porcelaine, revient sur le devant de la scène. Les consommateurs apprécient de plus en plus les pièces uniques, faites à la main, et la demande ne cesse de croître. Les femmes céramistes profitent de cet engouement, en proposant des collections alliant esthétisme, durabilité et éthique.

Des débouchés variés

De la vaisselle artisanale aux objets de décoration, en passant par des pièces d’art contemporain, la céramique offre une grande liberté créative. Un atelier bien pensé et une présence en ligne efficace permettent de développer une clientèle fidèle. De plus, de nombreux marchés de créateurs et boutiques de créateurs locaux soutiennent activement cette filière.

2. La bijouterie artisanale

Un secteur toujours en croissance

Le marché du bijou artisanal connaît une croissance soutenue, avec un retour aux matériaux nobles, au sur-mesure et à la personnalisation. Les femmes bijoutières, souvent très sensibles à l’innovation et aux tendances, trouvent ici un terrain favorable pour exprimer leur talent.

Des formations accessibles

De nombreux centres de formation et écoles spécialisées proposent des parcours adaptés aux débutantes comme aux professionnelles souhaitant se perfectionner. Le travail des métaux, des pierres semi-précieuses et des matières recyclées est au cœur de la demande actuelle, offrant une niche où la créativité féminine excelle.

3. L’ébénisterie et la menuiserie fine

Le bois, matériau noble et durable

L’ébénisterie, autrefois très masculine, s’ouvre de plus en plus aux femmes. Travailler le bois, concevoir des meubles originaux, restaurer des pièces anciennes ou créer du sur-mesure pour des intérieurs contemporains : autant de perspectives séduisantes pour les artisanes passionnées.

Répondre à une clientèle exigeante

La demande de meubles personnalisés et de pièces uniques ne faiblit pas. Selon une étude de la CMA, les commandes de meubles sur-mesure ont augmenté de 12 % l’an dernier. Les ébénistes féminines, souvent attachées aux finitions délicates et au sens du détail, ont un véritable atout pour séduire cette clientèle.

4. La maroquinerie et la couture sur-mesure

Réinventer la mode responsable

La fast-fashion recule au profit d’une mode durable, plus raisonnée. Les femmes maroquinières et couturières spécialisées dans le sur-mesure bénéficient d’un regain d’intérêt pour les pièces fabriquées avec soin, dans des cuirs de qualité ou des tissus éco-responsables.

Allier tradition et innovation

Que ce soit pour des sacs, des chaussures, des vêtements ou des accessoires, l’authenticité et la personnalisation sont des arguments de vente majeurs. Les ateliers proposent aujourd’hui des services de customisation, de réparation et de recyclage, répondant ainsi aux attentes d’une clientèle de plus en plus sensibilisée aux enjeux environnementaux.

5. La ferronnerie d’art

Un art à la fois technique et créatif

La ferronnerie d’art consiste à travailler le métal pour créer des objets décoratifs, des rampes d’escalier, des portails, des enseignes… C’est un métier manuel exigeant, mais qui offre une grande liberté créative. De plus, le fait d’être une femme dans un secteur historiquement masculin peut être un atout différenciateur.

Des opportunités dans le design intérieur et extérieur

Le marché de l’aménagement intérieur et extérieur haut de gamme est en plein essor. Les clients recherchent des pièces uniques, capables de donner du caractère à leur habitat. Les femmes ferronnières, en apportant une touche artistique et raffinée, peuvent parfaitement répondre à cette demande.

6. La microbrasserie artisanale

Un secteur en pleine effervescence

Le nombre de microbrasseries a explosé ces dernières années, et les femmes s’y font une place de choix. Elles sont de plus en plus nombreuses à lancer leur propre marque, à innover avec des recettes originales, des ingrédients bio ou locaux, et à proposer des expériences de dégustation uniques.

Un lien fort avec la communauté locale

La proximité avec les clients, la participation à des événements festifs, la collaboration avec d’autres artisans (producteurs de houblon, de malt, épiceries fines) font de la microbrasserie un métier enrichissant. Les femmes brasseuses participent ainsi à la dynamisation de leur territoire et à la promotion des circuits courts.

7. La création florale et botanique

Des compositions en phase avec la nature

L’artisanat floral ne se limite plus au bouquet traditionnel. Les femmes fleuristes et artisanes botaniques proposent des créations évolutives, comme des terrariums, des bouquets secs, des installations murales végétales. Le marché des plantes d’intérieur et des compositions florales originales a progressé de 10 % depuis 2019, selon l’Union Nationale des Fleuristes. L’accent mis sur les variétés locales et de saison, ainsi que sur l’utilisation de contenants et de supports naturels, séduit une clientèle en quête de naturel, de bien-être et d’authenticité.

Se lancer en douceur grâce aux micro-entreprises et aux outils digitaux

L’une des grandes forces de l’artisanat aujourd’hui, c’est la possibilité de débuter à petite échelle, sans quitter immédiatement son emploi principal. Le statut de micro-entrepreneur facilite grandement les démarches administratives et fiscales, offrant un cadre légal souple et adapté aux débuts d’une activité artisanale. Cela permet de tester son projet, d’ajuster son offre et de prendre le temps de construire une identité de marque solide, sans se mettre une pression financière trop importante.

Côté visibilité, les outils numériques rendent la création d’une boutique en ligne de plus en plus accessible. Des plateformes comme Shopify simplifient la création d’un e-commerce professionnel, même sans compétences techniques poussées. Les réseaux sociaux (Instagram, Facebook, Pinterest, TikTok) deviennent par ailleurs de véritables vitrines interactives, où l’on peut présenter son travail, raconter son histoire, toucher une audience ciblée et générer rapidement des ventes. En investissant quelques euros dans la publicité en ligne, il est possible de gagner une clientèle fidèle, d’étendre sa notoriété et, à terme, de franchir le cap vers une activité à temps plein.

Notez également qu'il existe des aides à la création d'entreprise pour les femmes, cela peut vous permettre d'investir rapidement dans votre small business !

Ressources utiles pour commencer l'artisanat

Tirer son épingle du jeu en tant qu’indépendante : 3 questions à Catherine Barba

Le monde du travail est en constante évolution. De plus en plus de femmes choisissent la voie de l’indépendance pour relever de nouveaux défis, affirmer leur vision, et créer leur propre parcours professionnel. Mais se lancer en solo vient avec son lot d’interrogations : comment trouver des clients, comment s’épanouir, comment surmonter le fameux syndrome de l’imposteur ? 

Catherine Barba est une figure emblématique de l’entrepreneuriat français et une pionnière dans le domaine du e-commerce. Elle a créé Envi qui vise à soutenir l’indépendance professionnelle.

À travers cette interview, Catherine partage sa mission unique, ses conseils pour booster la confiance en soi, et vous invite à son prochain Grand Prix des indépendants en ligne, le 14 novembre 2024.

Une belle occasion d’explorer l’univers de cette communauté dynamique qui place l’entraide et l’énergie au cœur de sa démarche.

1. Qu'est-ce qui distingue Envi des autres formations et communautés pour indépendants?

C’est d’abord notre mission, notre raison d’être qui est unique : on existe pour aider les indépendants - surtout les indépendantEs ! - à vendre. Créer leur propre source de revenus, trouver des clients réguliers et bien se payer tous les mois : c’est ce qu’on sait bien faire, et c’est ce qu’on vous apprend !

Notre état d’esprit aussi est unique. On est fournisseur officiel d’énergie et de confiance de tous les solos, commerçants indépendants, consultants, coachs, freelances ! Les membres de notre communauté le disent : il y a une énorme entraide, beaucoup de bienveillance chez Envi. En ce moment c’est plus difficile que jamais de trouver des clients. Il faut s’accrocher, ne pas se décourager, trouver des solutions qui payent... La famille Envi est là pour ça et ça marche ! C’est fort le collectif, on ne réussit qu’ensemble.

2. Quel conseil donneriez-vous pour vaincre le syndrome de l'imposteur ?

Vaincre le syndrome de l’imposteur est parfois l’affaire d’une vie. On a tellement pris l’habitude de se regarder durement, et de regarder les autres comme s’ils réussissaient toujours mieux que nous - merci les réseaux sociaux ! 

Ce sont eux qui nourrissent notre sentiment d’imposture. Ne vous mettez pas trop bas. Ne mettez pas les autres trop haut. Ça se travaille. On a une formation très appréciée chez Envi qui s’appelle Confiance et Energie, elle dure un mois, en ligne, avec des exercices à faire à son rythme. Celles et ceux qui l’ont suivie disent qu’on en ressort conscients de sa propre valeur, plus forts que ses peurs, avec l’envie de passer à l’action. On dissout toujours l’angoisse dans l’action !

3. En quoi consiste le Grand Prix Envi des indépendants que vous organisez le 14 novembre en ligne ?

Il faut absolument vous inscrire pour voir ça. Le 14 novembre à midi j’anime une heure d’émission en ligne qui est une mine de conseils pour vendre plus par des indépendantes qui cartonnent comme Nina Ramen, Marjolaine Grondin... Et aussi Frédéric Mazzella qui viendra partager un secret 🙂

Il y a 5000 € à gagner si vous envoyez votre dossier pour présenter votre activité - faites le aujourd'hui, c’est rapide, vous n’avez rien à perdre !

Et sinon, participez sans candidater, on fait aussi gagner 100 coachings pendant l’émission : Confiance, Vendre plus, Prise de parole en public... Et un ordinateur !

Bref, soyez avec moi le 14 novembre de midi à 13h, ça va être sympa, utile, et vous avez toutes vos chances, c’est un tirage au sort. Chez Envi on aime les indépendants et on le prouve ! 

Retrouvez toutes les infos ici : https://grandprixenvi.com/