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PORTRAIT DE MARIE-LUCIE TROPRÈS

PORTRAIT DE MARIE-LUCIE TROPRÈS

Découvrez le parcours de Marie-Lucie TROPRÈS, qui a su redéfinir son rêve professionnel avec audace et passion pour devenir designer paysagiste.

Peux-tu te présenter en quelques mots ?

Bonjour, je suis Marie-Lucie Troprès, j’ai à peine dépassé les 40 ans depuis deux ans. Originaire de Bordeaux, je m’y suis ré-installée en 2016 après quasiment dix ans entre Avignon, Angers puis Londres. On dit souvent que l’on revient souvent dans sa ville natale mais il y a dix ans, je n’aurais pas imaginé le faire.

Peux-tu nous parler de ton parcours ?

Depuis petite, mon rêve était de devenir vétérinaire. Ce rêve m’a tenue jusqu’à être frappée par la réalité des concours d’entrée qui m’ont alors semblé impossibles au vu de mes résultats au lycée. Les bancs de la fac m’ont emmené ensuite un peu par hasard vers l’écologie puis, grâce à un bon coup de boost de confiance en soi donné par des collègues, je suis rentrée en école d’ingénieur agricole à Bordeaux. L’écologie et l’agriculture devenaient alors mes sujets préférés et la complexité de ce que cela représentait m’a passionnée. Après quelques années entre différents postes dans le milieux agricole et son environnement, un mal être me prenait de plus en plus souvent jusqu’à ce que je sente qu’il était temps de prendre de grosses décisions

Quels ont été tes déclics ?

Finalement, j’ai eu plein de petits moments « petite étincelle d’une allumette que l’on gratte » au cours de mes études. Dès que le moral était un peu en berne, je pensais au métier d’architecte paysagiste. Avec des parents architectes, je pense que la sensibilité d’un métier de « construction » était assez ancré en moi. Les concours d’entrée des grandes écoles françaises me décourageaient alors je repartais dans ma lancée. Mais en 2011, face à un mur et après 2 démissions, le dernier gros déclic m’a poussé à chercher où je pouvais me former pour devenir architecte paysagiste. C’est comme cela que j’ai quitté mon pays, famille et amis pour me former au pays des fous de jardins : l’Angleterre.

Aujourd’hui tu es designer paysagiste, peux-tu nous en parler ?

Mon travail aujourd’hui est de concevoir et faire réaliser par de bons artisans, des jardins et des espaces extérieurs. On pense souvent que mon métier ne parle que de plantes mais quand je parle d’espaces extérieurs, je réfléchis aux terrasses, espaces de parking, des chemins et allées, piscines, plantations, la gestion des eaux pluviales, etc.

Que ce soit pour des particuliers ou des entreprises avec des espaces extérieurs (comme les châteaux viticoles), j’aime comprendre comment les gens vivent pour leur proposer un espace qui corresponde à ce qu’ils sont. Et s’ils n’ont pas d’idées, pas de problèmes, j’en ai beaucoup!

Une de mes casquettes qui me tient particulièrement à cœur est le choix de plantes très précis : elles doivent me permettre d’ offrir de la couleur un peu tout au long de l’année pour mes clients et être source de nourriture pour les insectes pollinisateurs et les oiseaux entre autres… Je veux que mes jardins soient beaux et utiles!

Un conseil à donner aux femmes dans leur carrière professionnelle ?

J’ai beaucoup appris en écoutant les uns et les autres sans pour autant me dire « ils ont complètement raison, je vais faire comme cela ». Alors, les seules choses que je dirais et qui pourraient s’apparenter à un conseil, c’est d’écouter beaucoup de personnes tout azimut. Avec des histoires personnelles qui vous inspirent ou, à l’opposé, vous renvoient à des choses que vous ne souhaitez pas du tout, on finit par trouver ce qui fonctionne pour soi. Chaque choix que l’on fait par la suite, s'il est mûrement réfléchi, nous amène à en assumer les conséquences plus facilement, qu’elles soient bonnes ou difficiles.

Quelle a été ta motivation pour venir sur le salon Profession’L et qu’as-tu trouvé ?

J’ai raté la dernière édition mais la précédente m’avait apporté la sensation de ne pas être seule dans cette recherche perpétuelle de nouveaux challenges, qu’il y avait beaucoup de femmes très inspirantes et que, finalement, je pouvais y croire ! La motivation pour venir sur le salon, au départ, était de savoir ce qu’il se faisait pour les femmes entrepreneures. Et je n’avais pas été déçue !

Ton mantra / Une citation préférée ?

Le but, c’est le chemin (citation apparemment attribuée à Goethe). J’aime bien aussi citer Jean-Jacques Goldman qui dit « Il n’y a que les routes qui sont belles ». J’aime avoir un but mais j’aime beaucoup que le trajet soit beau et varié.

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